Economie
Justice

UBS risque une amende de 2 milliards d'euros

UBS risque une amende de 2 milliards d'euros

Le produit d'exploitation a augment
Image: sda
Le parquet général français a requis lundi à Paris une amende «d'au moins deux milliards d'euros» à l'encontre d'UBS, lors de son procès en appel pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal.
22.03.2021, 22:1923.03.2021, 15:46

Les deux avocats généraux ont estimé que la banque avait bien, entre 2004 et 2012, envoyé des commerciaux suisses «chasser» illégalement de riches clients dans l'Hexagone, afin de les convaincre de placer leur argent en Suisse loin des yeux du fisc français.

Ils ont demandé la confirmation de la culpabilité de la banque, qui s'était vu infliger en première instance une amende de 3.7 milliards d'euros, la plus lourde peine jamais prononcée en France dans une affaire d'évasion fiscale.

Le géant suisse avait immédiatement fait appel et a contesté, tout au long de ce deuxième procès entamé le 8 mars, avoir enfreint la loi.

En ce qui concerne la filiale française, jugée pour complicité, l'accusation a demandé la confirmation de la peine de 15 millions d'euros prononcée en première instance, tout comme celles prononcées pour cinq anciens cadres, qui allaient jusqu'à 18 mois de prison avec sursis et 300 000 euros d'amende. (ats)

Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Il veut que les banques suisses aient enfin quelque chose à perdre
Après le naufrage de Credit Suisse, la prochaine crise bancaire est inévitable. Pour y faire face, le Valaisan Beat Rieder estime que la Confédération doit présenter un concept de nationalisation et réclame des sanctions drastiques.
Le conseiller aux Etats Beat Rieder (VS/Centre) n’hésite pas. Il dit ce qu’il pense:
L’article