Le groupe Ringier va supprimer 55 postes au lieu des 75 prévus initialement. La procédure de consultation a permis de réduire le nombre des suppressions d'emplois. Un plan social sera appliqué à tous les collaborateurs concernés.
Des réductions de temps de travail, des suppressions de postes vacants et des adaptations organisationnelles ont permis de réduire les suppressions de postes, a indiqué Ringier lundi. Au total, 55 licenciements ont été prononcés au lieu des 75 prévus.
Parmi les 55 collaborateurs concernés, 14 ont proposé de quitter l'entreprise ou ont pris une retraite anticipée, précise le groupe. Les suppressions d'emplois sont réparties à parts égales entre Ringier SA et Ringier Magazine SA. Ladina Heimgartner, CEO de Ringier Médias Suisse, citée dans le communiqué a déclaré:
Ringier avait annoncé le 9 janvier son intention de supprimer «environ 75 postes». La suppression prévue concerne tous les secteurs de Ringier Médias Suisse (RMS). RMS regroupe le groupe Blick, RASCH (Ringier Axel Springer Suisse), Ringier Advertising et Ringier Mediatech & Services.
Syndicom critique ces suppressions d'emplois, mais «salue le fait que Ringier ait répondu à de nombreuses propositions alternatives du personnel». Dans un communiqué publié lundi, le syndicat exige un plan social «amélioré» pour les personnes concernées.
Syndicom souligne «la solidarité dont font preuve les collaborateurs de Ringier et de RASCH envers leurs collègues de travail». Cela a permis d'éviter 20 licenciements grâce à des réductions volontaires du temps de travail, des départs et des retraites anticipées.
Le syndicat déplore ce licenciement collectif. «Ringier mène la fusion au pas de charge et réunit des équipes pour former de nouveaux hubs, sans impliquer correctement le personnel», a déclaré Stephanie Vonarburg, vice-présidente et responsable du secteur des médias chez syndicom, citée dans le communiqué.
Impressum, l'association professionnelle des journalistes suisses, regrette que 55 postes soient finalement supprimés. La suppression aurait pu être évitée dans ce groupe de médias rentable, écrit Impressum dans un communiqué publié lundi. La contribution aux économies des cadres supérieurs a été trop faible et les synergies n'ont pas été suffisamment exploitées. (jah/ats)