C'est dans un contexte déjà tendu que le prix du baril de pétrole a pris l'ascenseur. Selon l'AGEFI, le prix du pétrole a à nouveau flirté avec les 100 dollars le baril. Une augmentation qui survient après la décision de l'Opep de réduire la production.
En effet, cette augmentation soudaine des prix de l’or noir est le résultat de la décision de l'Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, de réduire son offre de 2 millions de barils par jour. «Les cours se sont donc tendus face à une production déjà limitée par les sanctions européennes contre le pétrole russe», écrit l'AGEFI.
De son côté, l'Opep a revu à la baisse sa prévision de demande de pétrole pour cette année, mais aussi l'année prochaine. L'organisation explique cette baisse par «l'extension des restrictions anti-Covid dans certaines régions de la Chine, les défis économiques dans les pays européens membres de l'OCDE et la pression inflationniste dans certains pays clés».
Le cartel table ainsi sur une croissance économique mondiale de 2,7% en 2022, au lieu de 3,1% comme anticipé dans son rapport de septembre.
Pour 2023 en revanche, les choses semblent être moins sûres. L'Opep évalue à 2,3 millions de barils par jour la croissance de la demande en 2023, au lieu des 2,7 millions annoncés en septembre. (ats/sia)