L'économie est toujours en bonne santé et connaît une légère amélioration par rapport au début de l'année 2022. Les entreprises restent cependant très prudentes quant à l'évolution des affaires en seconde partie d'année, a relevé l'institut KOF. Selon les données récoltées auprès de 4500 sociétés:
Un ralentissement plus marqué s'est fait ressentir dans le commerce de détail, tandis que les secteurs des finances, de l'assurance, du commerce de gros et l'industrie s'en tirent un peu mieux, ont détaillé les économistes zurichois vendredi dans un communiqué.
Les difficultés d'approvisionnement en composants et matières premières ne se sont pas aggravées.
Les entreprises industrielles ont ainsi été en mesure d'étoffer à nouveau leurs stocks et les grossistes ne tablent plus autant sur un allongement des délais de livraison. Concernant l'inflation, les entreprises sondées ont indiqué que la hausse des prix ne poursuivait pas son accélération.
Alors que la restauration et les autres secteurs des services s'attendent encore à un relèvement des tarifs, l'industrie et le commerce de gros tablent sur une accalmie.
Dans ce contexte, le KOF a relevé en juillet «à titre expérimental» des données sur les hausses de salaire. Les attentes sur un an des entreprises privées s'établissent ainsi en moyenne à une augmentation salariale brute de 2,2%, loin derrière les attentes de renchérissement (+3,4%).
Une forte hausse (+4,4%) est anticipée dans la restauration, alors que les services financiers et le commerce de détail ne devraient se contenter que de revalorisations de respectivement +1,5% et +1,6%.
(jod/ats)