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38 migrants Ethiopiens meurent dans un naufrage à Djibouti

38 migrants Ethiopiens meurent dans un naufrage à Djibouti

A capsized boat is seen near the coastal town of Obock, in northeastern Djibouti Tuesday, April 9, 2024. The United Nations migration agency says 38 migrants are dead and 22 others have been rescued f ...
Une barque chavirée, près de la ville côtière d'Obock, dans le nord-est de Djibouti.Keystone
Des enfants font partie des corps retrouvés. Il y a également 22 survivants et six personnes sont actuellement portées disparues, présumées mortes.
09.04.2024, 17:3309.04.2024, 17:33
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Au moins 38 migrants, dont des enfants, ont péri lundi dans le naufrage de leur embarcation au large de Djibouti, a annoncé mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). L'ambassade éthiopienne à Djibouti a précisé qu'ils sont éthiopiens.

Selon l'ambassade, l'embarcation «a chaviré au large du nord-est de Djibouti, lundi», et transportait «60 migrants éthiopiens vers le Yémen», dont 38 ont péri.

Sur la route de l'Est

La «route de l'Est», empruntée par les migrants depuis la Corne de l'Afrique pour rejoindre l'Arabie saoudite via le Yémen en guerre, est considérée comme «l'une des routes migratoires les plus dangereuses et les plus complexes d'Afrique et du monde».

Depuis 2014, quelque 1000 personnes ont été tuées ou ont disparu en empruntant cette route. Outre les naufrages, les migrants sont confrontés le long du chemin aux risques de «famine, risques sanitaires», aux «trafiquants et autres criminels», manquent «de soins médicaux, de nourriture, d'eaux, d'un abri», souligne l'organisation.

Conflits et sécheresse

Les Ethiopiens forment un important contingent des migrants suivant cette route de l'Est dans l'espoir d'une vie meilleure en Arabie saoudite.

Le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique (120 millions d'habitants), est déchirée par de nombreux conflits, a subi une importante sécheresse ces dernières années et l'économie souffre.

«Même si les accidents sont réguliers, le nombre de migrants continue d'augmenter», regrette l'ambassade éthiopienne, qui souligne que «les voyages illégaux vers le Yémen via Djibouti ne rapportent rien d'autre que la mort». (ats/jch)

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