International
Afrique

Burkina Faso: la Cédéao n'imposera pas de nouvelles sanctions

Après le putsch militaire, le Burkina Faso n'écopera pas de nouvelles sanctions

epa09725284 Ghanaian President Nana Akufo-Addo (C), President and Chairman of the Economic Community of West African States, and fellow dignitaries pose for the family picture at an ECOWAS summit to d ...
Les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) lors du sommet au Ghana pour discuter de la situation au Burkina Faso, le 3 février 2022.Image: EPA
Les dirigeants de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao) ont décidé de ne pas imposer de nouvelles sanctions au Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir la semaine dernière.
03.02.2022, 17:5204.02.2022, 06:07
Plus de «International»

Réunis jeudi à Accra, les dirigeants de la Cédéao réunis ont choisi de ne pas imposer de nouvelles sanctions au Burkina Faso, après la prise de pouvoir par des militaires le pouvoir le 24 janvier.

«Nous allons rapidement demander aux autorités burkinabè de proposer un calendrier clair et rapide pour un retour à l'ordre constitutionnel», a expliqué une source à l'AFP, sous couvert de l'anonymat.

Présent au sommet, le représentant spécial de l'ONU en Afrique de l'Ouest et au Sahel (Unowas), Mahamat Saleh Annadif, «a souligné l'importance de coordonner davantage les efforts de la Cédéao, l'Union Africaine, et les Nations unies pour assurer une transition rapide» au Burkina, indique un communiqué.

Discussions «franches» avec la junte

Lors d'un premier sommet virtuel, tenu après le putsch à Ouagadougou, les dirigeants ouest-africains avaient décidé de suspendre le Burkina Faso des instances de la Cédéao et d'envoyer deux missions sur place, l'une militaire, l'autre ministérielle.

Lors du sommet d'Accra ce jeudi, les chefs d'Etat ont pu recevoir le compte-rendu de ces missions, dont les participants ont rencontré le nouvel homme fort du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Parmi les membres de la délégation, la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey a pu s'entretenir avec l'ancien président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée.

En tout cas, la junte semble prête à la discussion

Avant de quitter Ouagadougou lundi, Shirley Ayorkor Botchwey a également pu avoir des «discussions franches» avec la junte, qu'elle a jugée «très ouverte aux suggestions et aux propositions» de la Cédéao.

La semaine dernière, lors de sa seule déclaration publique depuis sa prise de pouvoir, Damiba a assuré que son pays, en proie à des attaques djihadistes régulières depuis 2015, a «plus que jamais besoin de ses partenaires» internationaux.

Dans le sillage du Mali et du Niger, le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences djihadistes qui ont fait au moins 2000 morts en près de sept ans et plus de 1,5 million de déplacés. (mbr/ats)

Il sauve un chien d'un lac gelé
Video: watson
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Panama Papers: les principaux accusés encourent la «peine maximale»
Douze ans de prison ont été requis contre les deux fondateurs du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, accusés de blanchiment d'argent dans le scandale des Panama Papers.

Ce mercredi 17 avril à Panama, la procureure en charge de la lutte contre le crime organisé a réclamé à la cour une «peine maximale» pour blanchiment d'argent contre les deux dirigeants du cabinet d'avocat Mossack Fonseca, aujourd'hui fermé, accusés de blanchiment d'argent dans le scandale des Panama Papers.

L’article