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Merkel rejette les critiques sur sa politique face à la Russie

Merkel rejette les critiques sur sa ligne politique face à la Russie

FILE - In this Saturday, Oct. 27, 2018 file photo, German Chancellor Angela Merkel, left, and Russian President Vladimir Putin attend a news conference following a summit on Syria, in Istanbul. Merkel ...
La chancelière allemande Angela Merkel, à gauche, et le président russe Vladimir Poutine, à droite.Image: sda
Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, l'ancienne cheffe de gouvernement de centre-droit s'est vue accusée d'avoir accru la dépendance de l'Europe à l'égard de l'énergie russe.
08.06.2022, 05:2108.06.2022, 08:44
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L'ancienne chancelière allemande Angela Merkel a défendu mardi sa politique vis-à-vis de la Russie. Elle estime ne pas avoir à «s'excuser» d'avoir misé sur la diplomatie et le commerce pour tenter d'éviter une guerre en Ukraine.

L'ancienne dirigeante a de nouveau sévèrement condamné l'invasion russe, qui n'a selon elle «aucune justification»:

«C'est une rupture brutale du droit international pour laquelle il n'y a aucune excuse»

Mais elle a rejeté les critiques selon lesquelles sa politique ait pu y être pour quelque chose. Merkel a assuré avoir été consciente depuis plusieurs années de la menace que faisait peser le président Vladimir Poutine sur l'Ukraine.

«Il était dans l'intérêt de l'Allemagne de trouver un modus vivendi avec la Russie afin de ne pas nous retrouver dans un état de guerre mais de pouvoir coexister malgré toutes nos différences»
Angela Merkel

«Je ne vais pas m'excuser»

L'Allemagne a longtemps pratiqué la politique de la main tendue envers la Russie, suivant l'idée que le commerce induirait une démocratisation progressive du pays:

«Je n'ai pas pensé que Poutine changerait grâce aux relations commerciales. Il a tiré un trait sur la démocratie»
Angela Merkel

Mais il était évident à ses yeux que la Russie serait «toujours un voisin de l'Europe, qu'on ne pouvait pas totalement ignorer», a-t-elle argumenté lors de cette interview menée par un journaliste de l'hebdomadaire Der Spiegel dans un théâtre de Berlin.

Si un rapprochement politique n'est pas possible, «il était pertinent d'avoir au moins des relations commerciales», a-t-elle justifié. «Et je ne vais pas m'excuser» pour la ligne politique suivie ces dernières années, a-t-elle martelé. (sda/ats/afp)

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