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Javier Milei va retirer l'Argentine de l'OMS

FILE - Argentina's President Javier Milei arrives to speak at Mar-a-Lago, Nov. 14, 2024, in Palm Beach, Fla. (AP Photo/Alex Brandon, File)
Le trublion argentin a chargé son Ministre des affaires étrangères de retirer l'Argentine de l'OMS. Keystone

Javier Milei va retirer l'Argentine de l'OMS

Le président ultralibéral a décidé d'emboîter le pas à Donald Trump en retirant l'Argentine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
05.02.2025, 23:0905.02.2025, 23:09
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Le président ultra-liberal argentin Javier Milei va retirer l'Argentine de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a annoncé mercredi la présidence. Elle a cité de «profondes différences sur la gestion sanitaire», et «l'influence politique de certains Etats».

«Le président a chargé le ministre des Affaires étrangères Gerardo Werthein de retirer l'Argentine de l'OMS», a déclaré le porte-parole de la présidence Manuel Adorni en conférence de presse. Les Argentins ne vont «pas permettre à une organisation internationale d'intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé.»

Se référant aux «différences» sur la gestion sanitaire, le porte-parole a en particulier mentionné «la pandémie qui, avec le gouvernement d'Alberto Fernandez (centre gauche, 2019-2023) nous a conduits au plus long confinement de l'histoire de l'humanité», ainsi qu'à un «manque d'indépendance face à l'influence politique de certains Etats».

«Une plus grande flexibilité»

Ce retrait, a-t-il ajouté, donnera au pays «une plus grande flexibilité pour mettre en oeuvre des politiques adaptées aux contexte et intérêts de l'Argentine, une plus grande disponibilité de ressources, et réaffirme notre chemin vers un pays souverain en matière de santé.»

L'annonce de l'Argentine intervient dans la foulée du retrait de l'OMS annoncé par les Etats-Unis. Dès son retour à la Maison-Blanche fin janvier, Donald Trump avait signé un décret exécutif visant à retirer les Etats-Unis de l'organisme qu'il avait par le passé vivement critiqué pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.

Javier Milei, au pouvoir depuis décembre 2023, a affiché à maintes reprises son affinité idéologique et personnelle avec le président des Etats-Unis, qu'il considère comme son principal allié naturel.

L'OMS a depuis l'annonce du retrait américain dit regretter la décision de Donald Trump, et espérer que les Etats-Unis allaient «la reconsidérer». Le retrait américain doit entrer en vigueur fin janvier 2026. (ats/svp)

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