Cette opération intervient au lendemain d'une première salve de Pyongyang qui avait déclenché la riposte de Séoul avec des exercices à munitions réelles. L'état-major de l'armée sud-coréenne a par ailleurs mis en garde Pyongyang contre une poursuite de ces tirs.
Vendredi, la Corée du Nord avait envoyé plus de 200 obus en mer Jaune, près de deux îles appartenant au pays voisin.
La Corée du Nord a affirmé que ses manoeuvres constituaient «une réponse naturelle et une contre-mesure» aux exercices militaires menés par Séoul, selon l'agence officielle KCNA.
Les habitants des deux îles avaient reçu l'ordre de rejoindre les abris, selon des responsables locaux. Les services de ferries reliant les îles au reste de la Corée du Sud ont été suspendus.
Tant samedi que vendredi, les obus nord-coréens ont atterri dans une zone tampon créée en 2018 dans le cadre d'un accord entre les deux voisins visant à prévenir les incidents militaires frontaliers.
Mais Séoul a partiellement suspendu l'accord en novembre dernier pour protester contre le lancement par Pyongyang d'un satellite-espion, et le Nord a rejeté l'ensemble de l'accord peu de temps après. (vz/ats)