
Une frappe azérie.Image: AP Defense Ministry of Azerbaijan
Les Nations unies appellent l'Azerbaïdjan à cesser les hostilités dans l'enclave arménienne. Bakou a affirmé que l'offensive cessera seulement si les séparatistes «déposent les armes».
20.09.2023, 08:1020.09.2023, 14:29
Le secrétaire général de l'ONU António Guterres a appelé à un «arrêt immédiat des combats» dans la région du Nagorny Karabakh. L'offensive militaire lancée mardi par l'Azerbaïdjan a déjà fait 29 morts, suscitant l'inquiétude de la communauté internationale.
Son porte-parole, Stéphane Dujarric, a affirmé:
«Le secrétaire général appelle dans les termes les plus forts à l'arrêt immédiat des combats, à la désescalade et au respect plus strict du cessez-le-feu de 2020 et des principes du droit international humanitaire»
L'Azerbaïdjan voit les choses différemment. L'offensive cessera seulement si les séparatistes arméniens «déposent les armes», a affirmé le président azéri Ilham Aliev, lors d'un appel téléphonique avec le sécrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
«Désarmer les séparatistes»
«Le chef de l'Etat a affirmé que les mesures anti-terroristes seront interrompues si (les séparatistes arméniens) déposent les armes et sont désarmés», a indiqué la présidence azérie dans un communiqué publié mercredi, précisant que l'entretien avec M. Blinken avait eu lieu mardi.
«La population civile et les infrastructures ne sont pas ciblées, seules les cibles militaires légitimes sont détruites»
Ilham Aliev
Bakou a entamé mardi cette offensive dans cette région sécessionniste d'Azerbaïdjan en majorité peuplée d'Arméniens et disputée avec Erevan depuis des décennies. L'opération intervient trois ans après une guerre qui avait débouché sur une déroute militaire de l'Arménie. (ats)
Ceci pourrait également vous intéresser:
L’industrie pharmaceutique vit un «moment charnière», selon son principal lobbyiste René Buholzer. Dans cet entretien, il explique ce que l’offensive de Donald Trump signifie pour la Suisse et sur quels points il aurait raison.
Depuis le déclin de la place bancaire, la pharmacie est devenue la branche phare du pays. Un fait que Donald Trump n’a pas manqué de relever: «La Suisse gagne une fortune avec les médicaments», a-t-il dénoncé avant d’imposer une surtaxe douanière massive de 39%.