Le portail pour les droits des passagers aériens Flightright a dressé le bilan des compagnies aériennes du premier semestre 2023. Entre les grèves, les intempéries et le manque de personnel: les personnes qui réservent un vol ne sont plus sûres de décoller à temps ou même de décoller tout court ces derniers temps
Environ 20% de tous les vols ont été retardés au cours du premier semestre. Et les indemnisations ne sont pas non plus versées partout de la même manière. Selon la législation européenne, les voyageurs ont droit à une indemnisation comprise entre 250 et 600 euros (idem en francs suisses) s'ils arrivent avec plus de trois heures de retard à leur destination, ou si leur vol est spontanément annulé.
Bonnet d'âne du classement, British Airways a annulé plus de 3% de tous ses départs. Lufthansa et Eurowings font à peine mieux. De son côté, Swiss n'a annulé que 1% de ses vols. En revanche, 33% de ses appareils ont atterri en retard.
Le classement met également en évidence un point positif: les compagnies aériennes à bas prix sont meilleures que leur réputation. Easyjet et Ryanair n'ont enregistré que 1,8 et 0,6% de retards.
Claudia Brosche, experte en droit des passagers aériens chez Flightright, explique comment les retards se produisent:
Le manque de personnel joue également un rôle important.
Les compagnies aériennes européennes ne sont pas non plus en bonne position en ce qui concerne le paiement des indemnités. British Airways, Turkish Airlines et Vueling sont même considérées comme de mauvais payeurs. Les compagnies allemandes Lufthansa et Condor, ainsi que de nombreuses autres compagnies comme Easyjet et Ryanair, sont considérées elles comme des payeurs lents.
Selon Flightright, seules les compagnies TAP Portugal, Eurowings, Airfrance et KLM s'en tirent correctement.
(Traduit et adapté par Chiara Lecca)