Une assistante de laboratoire prépare une machine d'aspiration utilisée dans le processus d'avortement.Image: sda
A terme, la moitié des Etats, surtout dans le sud et le centre conservateurs des Etats-Unis, devraient interdire les avortements.
29.07.2022, 03:5729.07.2022, 06:26
Au moins 43 cliniques ont arrêté de pratiquer des avortements depuis la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de ne plus garantir le droit des femmes à interrompre leur grossesse, selon une étude publiée jeudi.
«Dans les 30 jours ayant suivi cet arrêt historique, rendu le 24 juin, 11 Etats ont interdit tous les avortements ou [ceux] après 6 semaines de grossesse.»
Extrait du rapport de l'Institut Guttmacher qui milite pour l'accès à la contraception et à l'IVG
En conséquence, 43 cliniques, dont 23 pour le seul Etat du Texas, 5 en Oklahoma et 5 en Alabama, ont mis la clé sous la porte ou recentré leurs activités sur d'autres soins, selon le décompte de cette organisation à laquelle les données font référence.
L'une d'entre elles, la «Maison rose», au cœur du dossier ayant conduit à la volte-face de la Cour suprême, a fermé le 7 juillet après avoir été pendant longtemps la seule à pratiquer des avortements dans le Mississippi.
«L'accès à l'avortement, qui est déjà très mauvais dans une large partie du pays, va continuer à se détériorer, puisque de nouveaux Etats vont adopter des interdictions d'avorter dans les semaines et les mois à venir.»
Les auteurs de l'étude
Certains Etats, comme la Louisiane ou le Dakota du Nord, disposent de lois interdisant les interruptions volontaires de grossesse (IVG), mais des batailles légales ont ralenti leur mise en place.
D'autres, comme l'Indiana, ont convoqué une session parlementaire exceptionnelle pour adopter de nouveaux textes en ce sens. (ats/jch)
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