
Face à Jair Bolsonaro (à droite), Lula a remporté le second tour de la présidentielle brésilienne.Image: sda
Le Parti Libéral avait demandé mardi l'invalidation des voix provenant de certaines urnes électroniques soupçonnées de dysfonctionnements.
24.11.2022, 04:3524.11.2022, 06:50
Le parti politique du président sortant Jair Bolsonaro a écopé mercredi d'une lourde amende de la part de l'autorité électorale du Brésil pour avoir demandé avec «mauvaise foi» la révision du résultat de la présidentielle, remportée par Lula.
«Le président du Tribunal supérieur électoral (TSE), Alexandre de Moraes, a infligé une amende d'environ 4,2 millions de dollars (4 millions de francs) au Parti libéral. Le jugement a souligné l'absence de preuves et de circonstances justifiant la mise en place d'une vérification extraordinaire des 280 000 urnes électroniques utilisées lors de la présidentielle.»
Communiqué du TSE
Le candidat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a remporté le second tour de la présidentielle, le 30 octobre, avec 50,9% des voix contre 49,1% pour le chef d'Etat d'extrême droite.
«Mouvements criminels»
Cette formation, qui a obtenu le plus grand nombre de députés et sénateurs à l'issue des législatives, estime que le «mauvais fonctionnement» de cinq modèles d'urnes «remet en cause la transparence du processus électoral». Ces urnes datent d'avant 2020, a aussi soutenu le PL.
«Les arguments présentés sont absolument faux et la demande ostensiblement offensante pour l'Etat de droit démocratique et faite de manière incohérente, dans le but d'encourager les mouvements criminels et antidémocratiques. Ces mouvements se sont manifestés par des menaces et des violences graves lors de blocages de routes dans tout le pays.»
Alexandre de Moraes
Après la victoire de Lula, des partisans de Jair Bolsonaro ont organisé des centaines de blocages qui ont duré plusieurs jours et ont parfois donné lieu à des affrontements avec les forces de sécurité.
Jair Bolsonaro a pratiquement disparu de la vie publique depuis plus de trois semaines, après l'annonce de sa défaite face à l'ancien président. Il est sorti de son silence deux jours plus tard, sans reconnaître explicitement sa défaite, évoquant le «sentiment d'injustice» de ses partisans qui manifestaient devant des casernes pour réclamer une intervention militaire. (ats/jch)
Une course de chiots aux USA fait un véritable flop, et c'est tant mieux
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Après quelques incidents nocturnes, les armes se sont tues à la frontière entre l'Inde et le Pakistan.
Les armes se sont tues dimanche à la frontière entre l'Inde et le Pakistan, au lendemain du cessez-le-feu qui a mis fin à leur confrontation militaire la plus meurtrière depuis des décennies. Quelques incidents nocturnes ont encore été rapportés par les deux pays.