L'ancien président du Brésil, Luiz inacio da Silva dit «Lula», est à nouveau candidat au poste suprême, face à Jair Bolsonaro. Image: sda
Lors des votes du premier tour, dimanche, Lula a obtenu 48,4% des voix, devant Bolsonaro, dont le score a été meilleur que prévu, avec 43,2%.
06.10.2022, 05:0007.10.2022, 04:01
La sénatrice de centre droit Simone Tebet, très courtisée après avoir obtenu le troisième score du premier tour de la présidentielle brésilienne (4% des voix), a annoncé mercredi son soutien à Lula (gauche) face à Jair Bolsonaro (extrême droite). Le candidat de gauche a également reçu le soutien de l'ancien président Fernando Henrique Cardoso.
«Je voterai pour Luiz Inacio Lula da Silva car je reconnais en lui un engagement pour la démocratie et la Constitution que je ne reconnais pas chez le président» Bolsonaro. Je ne voterai pas blanc, être neutre serait pécher par omission.»
Simone Tebet
La sénatrice, qui pèse près de cinq millions de voix, a toutefois critiqué l'ancien président de gauche (2003-2010) pour avoir «appelé au vote utile sans présenter de propositions concrètes face aux vrais problèmes du Brésil».
Pour rappel, le premier tour était très serré:
Mais elle a surtout tiré à boulets rouges sur le bilan de Jair Bolsonaro. «Ces quatre dernières années, le Brésil a été abandonné à la haine et la discorde. Le déni a retardé l'achat de vaccins (anticovid), les armes ont pris la place des livres», a lancé cette avocate de formation.
L'an dernier, elle avait joué un rôle central dans la Commission d'enquête du Sénat qui a rendu un rapport accablant sur la façon dont le gouvernement a géré la pandémie.
Lula a enregistré un autre soutien de poids mercredi: celui de son prédécesseur à la présidence Fernando Henrique Cardoso (centre droit, 1995-2002). Une semaine avant le premier tour, «FHC» avait appelé à voter «pour la démocratie», mais n'avait pas cité le nom de l'ex-président de gauche. (ats/jch)
Le 13 juin 2023, Fox News l'avait confondue avec l'épouse du milliardaire, sur le parvis du tribunal de Miami. Désormais directrice adjointe de la communication, Margo Martin avait 20 ans lorsqu'elle a commencé à gérer la comm' pour le 45ᵉ président à la Maison-Blanche. Et, depuis dix jours, on ne voit qu'elle devant le tribunal de Manhattan où se tient le procès de son patron.
Lunettes d'aviateur sur le pif, longue chevelure lissée au poil près, foulée de femme d'affaires et invariablement tirée à quatre épingles, Margo Martin attire toute la lumière derrière les barrières qui séparent les New-Yorkais du procès pénal de Donald Trump. Il faut dire aussi que l'accusé n'a pas trimballé toute son armée avec lui. A la louche, on dira qu'ils sont une grosse vingtaine à graviter autour de l'accusé le plus scruté de l'année.