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Le Maroc lance une agence pour gérer le cannabis légal

Le Maroc lance une agence pour gérer le cannabis légal

CBD-Pflanzen gesehen an der CannaTrade 2022, die Internationale Cannabis Messe, am Samstag, 21. Mai 2022 in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex)
Des plants de cannabis Image: sda
Ce cadre juridique vise à permettre à l'Etat de valoriser une culture lucrative, actuellement aux mains des trafiquants. Il ne concerne pas le cannabis «récréatif», toujours prohibé.
03.06.2022, 04:3703.06.2022, 06:20
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L'agence marocaine de régulation du cannabis légal a tenu jeudi sa première réunion à Rabat. C'était la dernière étape avant la mise en oeuvre d'une loi légalisant l'usage thérapeutique de cette plante cultivée à grande échelle dans le nord-est du pays.

Le Maroc, premier producteur mondial de résine de cannabis selon l'ONU, a adopté en 2021 une loi autorisant «les usages licites du cannabis médical, cosmétique et industriel» sous le contrôle d'une agence nationale créée à cet effet.

Pour sa première réunion, sous la présidence du ministre de l'intérieur Abdelouafi Laftit, le conseil d'administration de «l'agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis» (ANRAC) a approuvé son organigramme et son budget au titre de l'année 2022.

Cette structure publique est chargée de contrôler toutes les étapes de la chaîne de production, depuis l'importation des semences et la certification des plants jusqu'à la commercialisation des produits issus du cannabis.

Cannabis «récréatif» toujours prohibé

Son plan d'action comprend en particulier le prochain lancement de procédures d'octroi de licences aux opérateurs nationaux et internationaux de l'industrie du cannabis licite. L'agence devra également mettre en place les premières coopératives de transformation et de fabrication, composées exclusivement de cultivateurs locaux.

En mars dernier, le gouvernement avait fixé les zones autorisées à la culture, à la production, à l'exploitation du cannabis, soit les provinces d'Al Hoceima, de Chefchaouen et Taounate, situées dans le Rif, région montagneuse enclavée et déshéritée.

Traditionnellement cultivé depuis des siècles, autorisé sous le protectorat français, interdit en 1954 mais toléré depuis, le «kif» y fait vivre au moins 60 000 familles sur 55 000 hectares, selon des chiffres officiels de 2019. (ats/jch)

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