Les deux dirigeants européens sont dans la capitale chinoise pour un sommet entre l'Union européenne et la Chine, qui portera notamment sur le déséquilibre commercial entre les deux partenaires, qui s'est creusé ces dernières années.
Le sommet - le premier en face-à-face en plus de quatre ans - survient à un moment de reprise des échanges diplomatiques entre Bruxelles et Pékin, au sortir de la pandémie de Covid-19 qui avait isolé la Chine du reste du monde. Depuis plusieurs mois, plusieurs commissaires européens ont ainsi fait le déplacement dans le pays pour renouer le dialogue en personne.
Mais les sujets de division restent nombreux entre l'UE et son premier partenaire économique, qu'il s'agisse de l'important déficit commercial ou encore de la guerre en Ukraine. L'Union européenne ne tolérera pas indéfiniment un déséquilibre de ses échanges avec la Chine, a mis en garde mardi Ursula von der Leyen, tout en affirmant sa préférence pour «des solutions négociées».
Un rééquilibrage de ces échanges est aussi dans l'intérêt de la Chine, a-t-elle souligné, ajoutant que Pékin devait maintenant «soigneusement examiner» les options qui sont sur la table.
Ce sommet UE-Chine est un «sommet des choix», a-t-elle insisté, et «plusieurs choix positifs peuvent être décidés pour améliorer la situation». Le déficit commercial de l'Union européenne avec la Chine a doublé en deux ans pour atteindre le chiffre record de 390 milliards d'euros en 2022, a souligné Mme von der Leyen. (ats)