Greenpeace et Extinction Rebellion dénoncent un accord anti-écolo
L'accord en question vise à créer un marché de quelques millions de consommateurs entre les 27 pays de l'UE et les quatre pays du Mercosur. Mais pour ces nombreuses associations, ce pacte ne ferait qu'«aggraver la destruction et l'effondrement de la biodiversité en Amazonie, au Cerrado et au Gran Chaco», en Amérique du sud.
Les inquiétudes des ONG sur cet accord:
- La destruction des moyens de subsistance de très nombreux paysans et petites exploitations familiales en Europe et en Amérique du Sud.
- L'aggravation de la dépendance des économies sud-américaines aux exportations à bas prix de matières premières.
- L'expansion de l'élevage intensif et des monocultures dépendantes de pesticides et de produits chimiques.
Le processus pour finaliser cet accord s'est ralenti depuis la multiplication des incendies dans l'Amazonie. La France et l'Allemagne déplorent le manque d'engagement du Brésil à défendre l'environnement.
Pour débloquer la situation, l'UE a proposé des engagements en matière de développement durable, notamment la réduction de la déforestation de l'Amazonie. Mais Paris exige «des garanties tangibles» des quatre pays concernés «sur l'environnement et les normes sanitaires», et non une simple déclaration. (ats/jch)
