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Corée du Sud

Hausse de salaire du président coréen malgré un mandat d'arrêt

Bien que suspendu, le président sud-coréen reçoit une augmentation

Le président suspendu sud-coréen, Yoon Suk Yeol, verra son salaire augmenter en 2025 malgré des procédures liées à sa tentative de loi martiale.
13.01.2025, 12:2913.01.2025, 12:29
FILE - In this photo provided by the South Korean President Office, the country's President Yoon Suk Yeol speaks at the presidential residence in Seoul, South Korea, Dec. 14, 2024. (South Korean  ...
Yoon Suk Yeol.Keystone

Le président suspendu de Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, va voir son salaire augmenter en 2025, grâce aux nouvelles règles de rémunération des fonctionnaires consultées lundi par l'AFP et en dépit des procédures contre lui pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale.

Yoon doit toucher 262,6 millions de wons (174 000 francs) sur l'année en cours, soit une hausse de 3% par rapport à 2024, selon les grilles du ministère de la Gestion des ressources humaines du gouvernement.

La nuit du 3 au 4 décembre, l'ex-procureur vedette a plongé son pays dans le chaos politique en déclarant la loi martiale, un coup de force toutefois rapidement contrecarré par les députés.

Le Parlement a adopté le 14 décembre une motion de destitution contre lui, qui n'a entraîné que sa suspension de ses fonctions. Seule la Cour constitutionnelle a le pouvoir de lui retirer son titre. La juridiction a pour ce faire jusqu'à la mi-juin, Yoon restant officiellement le président d'ici au verdict.

«Payer à ne rien faire»

Il peut donc toujours bénéficier du salaire et du service de sécurité qui vont avec ce statut.

Han Duck-soo, le premier ministre lui aussi suspendu et qui avait d'abord assuré l'intérim après Yoon, va également gagner plus en 2025. Sa rémunération grimpera à 203,5 millions de wons (135 000 francs), selon les nouvelles règles.

«Mon sang bout. (Yoon) est payé à ne rien faire», fustige un utilisateur dans une publication devenue virale sur X.

Yoon Suk Yeol est visé par plusieurs enquêtes dont une pour «rébellion», un crime passible de la peine de mort. Le 3 janvier, il a échappé une première fois aux enquêteurs venus à son domicile avec un mandat pour s'emparer de lui, sa garde l'ayant protégé.

L'ordre d'arrestation à son encontre a été renouvelé et les autorités en charge des opérations planifient leur deuxième tentative. (jah/ats)

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