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Corée du Sud

Le président sud-coréen échappe à la destitution

Le président sud-coréen échappe à la destitution

Yoon Suk Yeol continuera de diriger la Corée du Sud. La motion déposée contre lui a échoué samedi, le quorum nécessaire n'ayant pas été atteint.
07.12.2024, 15:2307.12.2024, 15:23
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epa11761476 A handout photo made available by the South Korean Presidential Office shows President Yoon Suk Yeol addressing the nation at the Presidential office in Seoul, South Korea, 07 December 202 ...
Keystone

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a échappé samedi à la destitution. Une motion en ce sens déposée par l'opposition n'a pas recueilli le quorum nécessaire en raison du boycott des députés du parti au pouvoir.

Un total de 200 voix sur 300 était nécessaire pour démettre le dirigeant, mais seuls 195 députés ont participé au scrutin. «En conséquence, je déclare que le vote sur cette question est invalide», a déclaré le président de l'Assemblée nationale Woo Won-shik. Le Parti du pouvoir au peuple (PPP) du président dispose de 108 sièges et les partis d'opposition de 192.

Près de 150 000 manifestants anti-Yoon, selon la police citée par l'agence de presse Yonhap, avaient entouré samedi soir le bâtiment de l'Assemblée nationale, bravant le froid glacial. Les organisateurs revendiquent pour leur part un million de participants.

Des milliers de partisans de Yoon manifestaient de leur côté dans le centre de la capitale.

Les images de la séance retransmises en direct ont montré les députés du PPP quitter la chambre avant le passage au vote, sous les quolibets et les hurlements, dans le dessein de faire échec à la destitution.

«Protéger la démocratie»

Pour l'emporter, l'opposition devait rallier à sa cause au moins huit députés du parti présidentiel. Mais seuls trois députés du PPP ont voté, malgré l'insistance du président de la chambre Woo Won-shik qui a laissé en vain le scrutin ouvert en espérant que d'autres se présenteront d'ici la fin de la soirée.

Posture délicate

Outre la procédure de destitution, Yoon Suk Yeol est visé par une enquête de police pour «rébellion», un crime théoriquement passible de la peine de mort, qui n'a plus été appliquée dans le pays depuis 1997. (ats/vz)

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