Moderna a annoncé mercredi avoir soumis à l'Agence américaine des médicaments de premières données dans le but d'obtenir l'autorisation pour une dose de rappel aux Etats-Unis.
La société de biotechnologies américaine a fourni les résultats d'essais conduits sur près de 350 participants, ayant reçu cette dose de rappel six mois après leur deuxième injection. Le dosage pour ce rappel est de 50 microgrammes, soit la moitié du dosage des injections initiales.
Moderna a indiqué prévoir de soumettre ces données à l'Agence européenne des médicaments (EMA) ainsi qu'à d'autres autorités régulatrices dans le monde «dans les jours qui viennent».
L'alliance Pfizer-Biontech a également déposé, mi-août, de premiers résultats auprès de l'Agence américaine des médicaments (FDA) afin de soutenir sa propre demande d'autorisation d'une troisième dose.
La FDA a annoncé, mercredi, qu'un comité consultatif se réunirait le 17 septembre «pour discuter du sujet de doses additionnelles de vaccins contre le Covid-19», et spécifiquement pour étudier la demande de Pfizer pour les personnes de 16 ans. L'avis de ce comité est requis avant une éventuelle autorisation.
De hauts responsables sanitaires ont annoncé fin août qu'une campagne de rappel des vaccins anti-Covid de Pfizer et de Moderna serait lancée à partir du 20 septembre, pour tous les Américains ayant reçu leur deuxième dose huit mois auparavant. Le calendrier s'avère donc serré pour respecter cette date.
Le sujet de la troisième dose a également ravivé la question des inégalités vaccinales, alors que de nombreux pays n'ont encore eu accès qu'à un nombre très limité de doses, notamment en Afrique. Certaines personnes immunodéprimées peuvent déjà recevoir une troisième dose aux Etats-Unis. (ats/jch)