Le Pentagone a annoncé jeudi qu'il allait participer à la protection des principaux candidats à l'élection présidentielle américaine afin de soutenir le Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques.
Cette décision intervient plus d'un mois après la tentative d'assassinat sur Donald Trump, le 13 juillet en Pennsylvanie, un échec retentissant pour le Secret Service, qui a poussé sa patronne à démissionner 10 jours plus tard.
Le 13 juillet, l'ex-président a été blessé à l'oreille par les tirs qui ont également fait un mort et deux blessés dans l'assistance de son meeting à Butler, dans le nord-est du pays. Les images du candidat républicain, du sang coulant sur le visage et le poing levé, ont fait le tour du monde.
Les retombées de ce fiasco sécuritaire se poursuivaient la semaine dernière avec, selon la presse, le placement en congé d'office d'au moins cinq agents du Secret Service. (jch/ats)