International
Donald Trump

Premier bain de foule électoral pour Trump depuis son départ

Premier bain de foule électoral pour Trump depuis son départ

Former President Donald Trump points to a supporter before speaking at a rally at the Lorain County Fairgrounds, Saturday, June 26, 2021, in Wellington, Ohio. (AP Photo/Tony Dejak)
Image: AP
Donald Trump a officiellement lancé samedi la campagne des élections américaines de mi-mandat. Il a retrouvé dans l'Ohio l'ambiance des meetings qu'il affectionne, avec un œil déjà fixé sur 2024.
27.06.2021, 09:2627.06.2021, 16:47
Plus de «International»

Célèbre pour ses meetings en plein air à l'atmosphère survoltée, le tribun a renoué, pour la première fois depuis qu'il a quitté la Maison Blanche il y a cinq mois, avec tous les codes de ces rendez-vous lors d'un discours énergique d'une heure et demie.

Il s'agissait du «tout premier meeting de l'élection de 2022», a-t-il souligné en introduction, l'événement ayant été organisé en soutien d'un candidat républicain au Congrès. «Nous allons reprendre la Chambre (des représentants), nous allons reprendre le Sénat», a-t-il martelé.

Election «volée»

Sur le fond, l'ancien président a abordé tous ses thèmes de prédilection, en dressant le portrait d'une Amérique courant «à sa perte» sous son successeur Joe Biden, tout en répétant ses allégations d'élection «volée» par les démocrates en 2020.

«Nous avons gagné l'élection deux fois, et il est possible que nous devions la regagner une troisième fois»
Donald Trump

Le magnat de l'immobilier de 75 ans n'a toujours pas reconnu explicitement la victoire de son successeur. Il continue au contraire à crier à la fraude électorale, même si ses dizaines de plaintes ont été rejetées y compris par des juges qu'il avait nommés.

«Joe Biden est en train de détruire notre nation, juste sous nos yeux», a-t-il lancé. «Qui diable sait ce qu'il va se passer en 2024, on n'aura même plus de pays!», s'est-il exclamé.

Banni des réseaux sociaux après l'assaut meurtrier du Capitole, le 6 janvier, le tribun avait déjà prononcé deux grands discours publics depuis son départ de Washington. Mais l'ambiance plus feutrée des salons conservateurs n'avait alors ressemblé en rien à l'atmosphère de ces meetings où l'ancien président ne cesse d'interpeler un public surexcité et où s'enchaînent des tubes dans les haut-parleurs.

Ayant promis de jouer un grand rôle lors des élections-clés de mi-mandat («midterms») de novembre 2022, il a confirmé sa stratégie visant à soutenir les candidats pro-Trump. Le meeting de samedi soir était organisé pour soutenir un ancien conseiller de Donald Trump, Max Miller, qui se présente contre un républicain siégeant à la Chambre des représentants, Anthony Gonzalez.

Militants au rendez-vous

Certains supporters avaient campé depuis plusieurs jours sur place pour être certains de voir le milliardaire. Et l'on pouvait apercevoir dans la foule des T-shirts «Trump 2024», destinés à motiver l'ancien président, qui laisse planer la perspective d'une nouvelle candidature présidentielle.

Dès mercredi, il se rendra au Texas pour visiter la zone frontalière avec le Mexique et revenir sur l'immigration clandestine, l'un des sujets centraux de sa présidence. Puis le 3 juillet, il organisera un autre grand meeting à Sarasota, en Floride. (ats/afp)

Ceci pourrait également vous intéresser:
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Biden n'aurait pas dû copier Trump
La grâce présidentielle est un outil régulièrement empoigné par les locataires de la Maison-Blanche. Des proches de Trump ou de Clinton y ont déjà eu droit. Mais le timing et, surtout, les arguments choisis par papa Biden pour gracier son fils Hunter sapent son propre combat pour une justice équitable et mettent une dernière fois le parti démocrate dans l'embarras.

Il avait promis de ne pas le faire. Plusieurs fois et droit dans ses bottes. Il avait promis de ne pas utiliser son superpouvoir présidentiel. Il avait promis d'afficher sa confiance en la justice. Il avait promis de laisser son gamin se démerder en le forçant à devenir adulte. La décision de Joe Biden, dimanche soir, de laver Hunter Biden de toute condamnation et de lui éviter une potentielle décennie derrière les barreaux va clôturer de bien mauvaise façon le mandat du président démocrate.

L’article