International
Donald Trump

Assaut du Capitole: le policier qui a tué une manifestante blanchi

Assaut du Capitole: le policier qui a tué une manifestante blanchi

FILE - Rioters try to break through a police barrier at the Capitol on Jan. 6, 2021, in Washington. Some of the best sources for "Day of Rage," a painstaking 40-minute video investigation in ...
Image: sda
Ashli Babbitt avait été abattue alors qu'elle tentait de forcer une porte lors de l'attaque au Capitole de Washington. Selon la police, l'agent qui l'a tuée a agi légalement.
23.08.2021, 21:2224.08.2021, 14:50
Plus de «International»

L'ancienne militaire et fervente partisane de Donald Trump, venue protester contre la certification de la victoire du démocrate Joe Biden, a été la seule manifestante à avoir été abattue par la police lors de l'assaut du siège du Congrès à Washington le 6 janvier.

Elle avait été tuée par un policier, alors qu'elle tentait de forcer une porte avec des dizaines d'autres manifestants. Lundi, la police du capitole a affirmé que, selon une enquête interne, l'agent a agi de manière conforme aux règles de son travail. Il ne fera pas l'objet de mesures disciplinaires internes.

Un «meurtre»

La politique du département prévoit notamment «qu'un agent peut faire usage de force létale quand il pense raisonnablement que cette action vise à protéger la vie humaine, dont la vie de l'agent lui-même».

Ashli Babbitt avait 35 ans. De nombreux partisans de Donald Trump, la considèrent une martyre, et l'ancien président a qualifié sa mort de meurtre. (ats/asi)

L'assaut du Capitole en images
1 / 6
L'assaut du Capitole en images
Des manifestants pro-Trump occupent les terrains de la partie ouest du Capitole.
source: epa / michael reynolds
partager sur Facebookpartager sur X
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Kendji Girac: personne ne peut échapper au syndrome Netflix
Un chanteur au bonheur apparent, un semi-automatique Remington 1911, une Porsche Cayenne, une nuit floue, de l'alcool, de la drogue, un couple, une smala, une communauté stigmatisée, un procureur très bavard. A notre époque, celle des true stories, et des biopics, la machine à scénarios s'emballerait pour moins que ça. Inquiétant, mais il s'agit de s'y faire.

Hier, c'était Pierre Palmade. Aujourd'hui, Kendji Girac. Depuis la nuit des temps, le fait divers n'a rien à envier à une mayonnaise maison. Les bons ingrédients et une tension constante suffisent à faire monter la sauce et nourrir le peuple. En 2024, peu de choses ont changé. Les true crimes ont remplacé Faites entrer l'accusé. Les biopics n'attendent plus la mort d'une personnalité pour lui injecter de la fiction. Des victimes de harcèlement incarnent leur propre rôle dans des séries. Des internautes pensent avoir le droit d'enquêter, de chasser, de pourchasser.

L’article