L'un a fait un arrêt cardiaque, un autre a subi des insultes racistes, un troisième a été aspergé de gaz irritants... Des policiers ont rappelé mardi la violence de l'assaut sur le Capitole, à l'ouverture d'une enquête parlementaire qui divise Washington.
L'attaque du siège du Congrès par des centaines de partisans de Donald Trump, le 6 janvier, «ressemblait à une bataille moyenâgeuse», a témoigné l'agent Aquilino Gonell, en décrivant une «lutte au corps-à-corps, centimètre par centimètre».
WATCH: Very moving testimony from U.S. Army Veteran and U.S. Capitol Police Sgt. Aquilino Gonell:
— VoteVets (@votevets) July 27, 2021
"On January 6th, for the first time, I was more afraid to work at the Capitol, than in my entire deployment to Iraq..."#January6thSelectCommittee pic.twitter.com/VVbTs8eU5m
Composée de neuf membres, la commission vise à faire la lumière sur l'invasion du siège du Congrès par des partisans de l'ancien président Donald Trump.
Ce comité représente une sorte de «plan B» pour les démocrates, contraints à renoncer à une vaste commission d'enquête sur le modèle de celle du 11 Septembre, explique Radio Canada.
Le chef de la commission, le démocrate Bennie Thompson, a pour sa part affirmée que «nous avons des preuves d'un plan d'attaque coordonné, nous savons que les hommes et les femmes qui se sont lancés à l'assaut du Capitole voulaient faire dérailler la transition pacifique du pouvoir».
La commission d'enquête doit «surmonter les efforts en cours pour étouffer» la violence de l'assaut et ses causes, a déclaré de son côté Liz Cheney. L'élue républicaine est isolée dans son parti en raison de ses critiques envers Donald Trump.
«Aucun membre du Congrès ne devrait essayer de défendre les entraves inexcusables à cette enquête, ni réécrire ce qui s'est passé ce jour-là», a ajouté la représentante en référence aux efforts de certains de ses confrères pour minimiser la gravité de l'intrusion dans le temple de la démocratie américaine. (ats/asi)