Principal responsable de la pire catastrophe maritime italienne de l'après-guerre, Francesco Schettino pourrait rebondir du côté du Vatican.
Selon l'agence de presse italienne ANSA, l'ancien capitaine du Costa Concordia, qui purge actuellement une peine de 16 ans de prison, pourrait être libéré sur parole lors d'une audience prévue le 8 avril prochain à Rome.
Et si le tribunal tranche en sa faveur, c'est au Saint-Siège que l'homme voudrait faire sa réinsertion.
Le Vatican a en effet adhéré au projet promu par l’association Seconde Chance, relate ANSA. Ce programme propose aux détenus bénéficiant d'une libération conditionnelle des emplois une fois à l'extérieur.
Grâce à cette organisation, des prisonniers de Rebibbia, l'établissement où est enfermé Francesco Schettino, travaillent pour la Fabbrica di San Pietro, l'institution séculaire chargée de l'entretien et de la préservation de la basilique Saint-Pierre.
Si le régime de semi-liberté qu'il a demandé lui est accordé, le «capitaine couard» pourrait ainsi travailler du lundi au vendredi à la numérisation de documents au sein de cet atelier.
Francesco Schettino a déjà purgé plus de la moitié de sa peine pour le dramatique naufrage du Costa Concordia qu'il a provoqué le 13 janvier 2012, au large de la Toscane.
Aux commandes de l'immense paquebot qui transportait 4299 personnes, il s'était approché trop près des côtes dans le seul but de saluer les habitants de l'île de Giglio, au large de la Toscane.
Le navire avait alors heurté une formation rocheuse sous-marine, éventrant sa coque. Alors que le paquebot chavirait, L'ex-capitaine avait pris la fuite à bord d'un canot de sauvetage.
Le drame avait coûté la vie à 32 personnes. Francesco Schettino avait écopé en 2015 de 16 ans de prison pour homicides, abandon de navire et naufrage. (jzs)
