International
Ecologie

El Niño un peu moins intense mais son impact se poursuit

El Niño un peu moins intense, mais son impact se poursuit

Le phénomène météorologique El Niño a fait de gros dégâts à notre climat. A présent, son intensité diminue, mais son impact continue.
05.03.2024, 08:5930.03.2024, 17:18

Le courant chaud El Niño actuel a été l'un des cinq plus importants jamais observés avec un pic en décembre, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Même si son intensité diminue, l'impact continue dans différentes régions, a-t-elle dit mardi à Genève.

Selon une évaluation, la menace d'une poursuite d'El Niño de mars à mai atteint 60%. La possibilité de conditions neutres d'avril à juin est encore plus importante. Un courant froid La Niña n'est pas exclu plus tard dans l'année.

El Niño a lieu tous les deux à sept ans et dure de neuf à douze mois et ses effets sont plutôt attendus cette année. Il exacerbe les sécheresses dans des territoires comme l'Australie, ainsi qu'une partie de l'Asie et du continent américain.

Réchauffement dans le Pacifique tropical et oriental

A l'inverse, il provoque des précipitations importantes et des inondations dans plusieurs régions comme une partie des continents américain, africain et asiatique, de même que dans le sud de l'Amérique du Sud. Il aboutit également à un réchauffement des températures des océans dans le Pacifique tropical central et oriental.

Depuis juin dernier, chaque mois constitue un nouveau record de températures. «El Niño a contribué», admet la secrétaire générale de l'OMM Celeste Saulo. Mais «les gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur sont sans équivoque le principal responsable», dit-elle.

Elle répète l'importance d'un système mondial d'alerte pour tous sur laquelle son organisation oeuvre d'ici 2027. Ces dispositifs dans les pays qui les appliquent ont «sauvé de nombreuses personnes», dit-elle. (sda/ats/svp)

Un puissant séisme a touché le Maroc
1 / 9
Un puissant séisme a touché le Maroc
L'armée travaille à la récupération des corps des victimes du tremblement de terre, à Tafeghaghte, le 09 septembre 2023.
source: epa / jalal morchidi
partager sur Facebookpartager sur X
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Trump voudrait jouer la paix comme Taylor Swift ses tubes
Selon ses partisans, s’il peut sauver le monde, c’est parce qu’il pense d’abord à son pays. Alors qu’il savoure avec fracas la récente et fragile accalmie au Moyen-Orient, rendue possible par l’acceptation de la première étape de son «plan de paix», le président américain se montre toujours incapable de dépasser le stade de la colère et de la violence aux Etats-Unis.
Les Etats-Unis sont-ils trop petits? Anecdotiques? Sans grand intérêt? Think outside the box disait l’autre. Donald Trump est décidément très à l’aise dans son costard de demi-dieu de la pacification, mais une fois le cul en dehors de ses frontières.

Car dans les grandes villes américaines, la terreur règne, insufflée par la police de l’immigration, l’armée et la détestation de tout ce qui ne vote ou ne légifère pas à droite. Pendant qu’il fanfaronne au Moyen-Orient, à coups de grands mots et de tacle à Emmanuel Macron, et savoure son implication bourrine dans la trêve inespérée, mais fragile entre le Hamas et Israël, America is vraiment pas encore great again.
L’article