Les ministres des sept pays les plus industrialisés du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni), ainsi que le FMI (Fonds mondial international) vont se réunir en fin de semaine, afin de trouver un accord sur la taxation des sociétés à l'international.
La réunion abordera également les sujets suivants:
Les enjeux sont importants, selon une étude publiée mardi par l'Observatoire européen de la fiscalité:
Le Royaume-Uni veut que l'accord stipule que la taxation des entreprises doit se faire là où elles réalisent leur chiffre d'affaires, et non seulement là où elles sont enregistrées.
Ceci éviterait que les multinationales, surtout les Gafam (Google Amazon, Facebook, Apple et Microsoft), comme Amazon, qui ont largement bénéficié de la pandémie et des confinements, paient des impôts dérisoires comparés à leurs revenus.
L'Irlande, qui affiche un des taux d'impôt minimum sur les sociétés, parmi les plus bas au monde, incitant ainsi nombre de multinationales à y installer leur siège social européen, s'y est, toutefois, opposée.
La nécessité de renflouer les caisses des Etats, vidées par les plans de relance anti-Covid, et le retour des Etats-Unis, jusque-là hostiles à toute taxation des multinationales, ont donné un coup de fouet aux négociations.
Si les multinationales sont tenues de payer un taux plus élevé dans le pays où elles réalisent leurs recettes, «alors les paradis fiscaux auront au final intérêt à également relever leur taux», ajoute encore Arun Advani, professeur d'économie à l'université de Warwick. (ats)