Si les géant de la tech payaient leur véritable part d'impôts, les pays du G20 auraient perçu 32 milliards de dollars de taxes supplémentaires. Selon une ONG, cette somme permettrait de vacciner tous les humains contre le coronavirus.
20.05.2021, 07:4520.05.2021, 15:57
L'ONG ActionAid tente d'alerter l'opinion publique, avant la réunion vendredi du groupe des vingt pays les plus riches au monde, sur le thème des solutions à la crise sanitaire. Selon l'association, les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) pourraient utiliser les milliards de profits générés ces derniers mois pour mettre fin à la pandémie et amorcer la reprise.
«Les géants des technologies, dont les Gafam, ont des marchés dans le monde entier et ont accumulé des milliards en profits pendant la pandémie. Si la fiscalité sur les sociétés était juste, les gouvernements pourraient financer de meilleurs systèmes de santé pour mettre fin à la pandémie et amorcer la reprise.»
ActionAid
«De nombreuses entreprises des de la big tech se démènent pour payer le moins d'impôts possible»
Selon des calculs réalisés avec l'association Patriotic Millionaires, ActionAid estime le manque à gagner à:
- 21 milliards de dollars pour les pays membres du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).
- 8 milliards pour les 27 pays de l'Union européenne.
- 100 millions de dollars pour le Nigeria, suffisamment pour payer 70 000 infirmiers pendant une année.
«Nous dénonçons un système qui permet à de grandes firmes de récolter et vendre les données des gens, d'influencer insidieusement nos habitudes et de créer de nouveaux milliardaires, tout en ne contribuant que peu ou pas du tout aux services publics des pays où ils génèrent leurs profits.»
ActionAid
(ats/jch)
La présidente de la prestigieuse université américaine de Harvard, Claudine Gay, s'est retrouvée mercredi sous le feu des critiques. Elle fait face à des appels à sa démission après une audition parlementaire consacrée à l'antisémitisme sur les campus universitaires.
Ce n'est pas la première fois que Claudine Gay et son établissement sont au centre d'une controverse: le conflit entre Israël et le Hamas déchaîne les passions dans plusieurs des universités les plus renommées des Etats-Unis, et Harvard en particulier a été sommée par des donateurs de condamner clairement des groupes d'étudiants pro-palestiniens.