International
Economie

H&M dans le viseur de la Chine

Après H&M, Nike dans le viseur de la Chine

Image
Après H&M, Nike subit les foudres de la Chine après le boycott du coton du Xinjiang, sur fond d'allégations de «travail forcé» des Ouïghours.
24.03.2021, 16:1725.03.2021, 11:16

La Chine, de plus en plus offensive face aux accusations de violation des droits de sa minorité ouïghoure, a pris des mesures de rétorsion contre le géant américain Nike un jour après celui du prêt-à-porter suédois H&M. Les deux entreprises avaient décidé, l'an dernier, d'arrêter d'utiliser du coton en provenance du Xinjiang, province peuplée d'Ouïghours. Des ambassadeurs de la marque Nike dans l'Empire du Milieu ont coupé leurs liens avec l'équipementier sportif américain jeudi.

Les produits H&M ont disparu mercredi de la plateforme Taobao, propriété du géant Alibaba, tandis que deux acteurs populaires ont coupé leurs liens avec le groupe suédois et que les médias d'Etat chinois ont critiqué le groupe.

La marque est désormais boycotée dans le pays.

Les médias d'Etat ont ainsi parlé de «mensonges» et «d'intentions cachées», la chaîne CCTV accusant H&M de «manger le riz chinois tout en cassant le bol» et de chercher à «détruire le développement des entreprises et des travailleurs chinois».

L'actrice et chanteuse chinoise Victoria Song, qui a collaboré l'an dernier avec H&M sur une collection, a publié un communiqué indiquant qu'elle coupait ses liens avec le groupe et que «les intérêts du pays passaient avant tout».

(ats/afp)

Ceci pourrait également vous intéresser:
Avez-vous quelque chose à nous dire ?
Avez-vous une remarque ou avez-vous découvert une erreur ? Vous pouvez nous transmettre votre message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Voici la génération qui «héritera plus que toutes les précédentes»
Alors que la JS veut taxer les méga-héritages, la chercheuse Isabel Martinez explique comment l’héritage perpétue les inégalités et menace l’équilibre démocratique.
La Jeunesse socialiste (JS) veut instaurer un impôt sur les successions pour les super-riches. L’économiste Isabel Martinez explique pourquoi les héritages sont une question politique, en quoi ils sont liés aux inégalités de richesse et pourquoi on ne peut pas simplement éliminer les inégalités sociales par la fiscalité.
L’article