L'ONU met en garde contre une «pénalité climatique» pour des centaines de millions de personnes dans le monde en raison du lien entre pollution de l'air et réchauffement. L'augmentation des vagues de chaleur et des incendies va détériorer la qualité de l'air, selon un rapport publié mercredi par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) à Genève.
Le changement climatique peut exacerber les problèmes liés à l'ozone en surface et avoir un impact sur la santé de centaines de millions de personnes. Il aboutit dans tous les cas à un effet, tant les deux sont liés.
Des problèmes sont observés sur la qualité de l'eau, la biodiversité et le stockage de carbone. Ils peuvent affecter les systèmes agricoles.
L'année dernière, les incendies intenses ont provoqué des concentrations de particules anormales en Sibérie, au Canada et aux Etats-Unis. En Russie, cette situation a atteint des chiffres qui n'avaient jamais été observés auparavant.
Dans le monde, la surface brûlée a décru en raison d'une diminution de certains incendies, mais elle a en revanche augmenté dans certaines régions. Selon le GIEC, les grands feux devraient s'étendre de 30 à 60% d'ici 2100.
Si les émissions de gaz à effet de serre restent élevées, menant vers une augmentation de 3° C des températures par rapport à la période préindustrielle, l'ozone en surface pourrait augmenter de 10% dans une partie de la Chine. Et plus encore dans plusieurs pays de la région. Un cinquième de cette augmentation serait lié au changement climatique.
Une neutralité carbone limiterait la pollution de l'air due à l'ozone. (ats/jch)