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Arabie Saoudite: un conseiller de Biden a rencontré le prince

Washington continue à soigner ses relations avec l'Arabie Saoudite

FILE - In this photo released by the Saudi Royal Palace, Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, right, welcomes U.S. President Joe Biden to Al-Salam Palace in Jeddah, Saudi Arabia, July 15, 2022. A f ...
L'été dernier, le président américain Joe Biden s'était rendu à Riyad, un déplacement jugé controversé.Keystone
Alors que le royaume est accusé de «sportwashing», en investissant des millions dans le sport, notamment le football, Washington n'oublie pas ses intérêts pétroliers et ses bonnes relations diplomatiques avec Riyad.
28.07.2023, 05:0928.07.2023, 06:46
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Le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan s'est rendu jeudi en Arabie saoudite, a indiqué la Maison-Blanche, où il a rencontré le prince héritier Mohammed ben Salmane. Les deux hommes ont «discuté de sujets bilatéraux et régionaux».

Il a été question d'initiatives visant à promouvoir «un Moyen-Orient plus pacifique, sûr, prospère et stable, connecté avec le reste du monde», selon un communiqué de l'exécutif américain.

Allié stratégique

Les délégations des deux pays, qui se sont rencontrées à Jeddah, le port saoudien où la famille royale saoudienne prend ses quartiers d'été, ont promis de maintenir des «consultations régulières». Les Américains poussent pour une normalisation diplomatique entre la monarchie pétrolière et Israël.

En juin, le chef de la diplomatie, Antony Blinken, s'était, lui aussi, rendu dans la monarchie du golfe Persique pour pousser cette idée, tout en reconnaissant n'avoir «aucune illusion sur le fait que cela puisse se faire rapidement ou facilement».

L'été dernier, le président américain Joe Biden lui-même avait fait le déplacement pour une visite controversée. Cette succession de contacts à haut niveau démontre la volonté américaine de réchauffer une relation souvent houleuse avec l'Arabie saoudite.

Par ailleurs, l'an dernier, Washington avait reproché à Ryad de ne rien faire face à une flambée des cours du brut.

Le gouvernement américain accuse aussi le régime saoudien de violations des droits fondamentaux, dont l'assassinat en 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Mais les Etats-Unis n'entendent en aucun cas rompre avec un allié très stratégique dans la région, qui achète en abondance de l'équipement militaire américain, et que courtise également la Chine. (ats/jch)

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