La vice-présidente américaine Kamala Harris et son tout nouveau colistier Tim Walz étaient mercredi dans deux Etats clés du «Midwest». Cela dans le cadre d'une tournée de plusieurs jours visant à inscrire le bon élan de sa campagne dans la durée.
Le duo, formant depuis mardi le «ticket» démocrate, ne dispose que de trois mois d'ici l'élection présidentielle du 5 novembre pour se faire connaître et séduire les électeurs indécis.
Mardi soir, peu après l'annonce du choix du gouverneur du Minnesota Tim Walz comme potentiel vice-président en cas de victoire, lui et la candidate démocrate sont montés sur scène en Pennsylvanie, un autre Etat clé susceptible de faire basculer l'élection.
Ils doivent tenir deux autres meetings de campagne en tandem mercredi, à Eau Claire dans le Wisconsin vers 18h30 GMT (20h30 heure suisse), puis à Detroit dans le Michigan vers 22h00 GMT.
Ces deux Etats de la région des Grands Lacs, qui ont porté le président Joe Biden en 2020, sont considérés comme des impératifs à remporter pour Kamala Harris si elle veut décrocher les clés de la Maison Blanche.
La vice-présidente de 59 ans a, en un peu plus de deux semaines seulement, réussi à combler l'écart avec Donald Trump dans les sondages, qui donnent maintenant les deux camps au coude-à-coude.
De son côté, l'ex-président est à la charge, se disant mercredi matin (ironiquement) «ravi» du choix de Tim Walz comme colistier démocrate. «C'est un ticket qui voudrait que ce pays devienne communiste immédiatement», a-t-il lancé sur Fox News.
Mais la tâche s'est compliquée pour le milliardaire républicain depuis le retrait fracassant le 21 juillet de Joe Biden, 81 ans, au profit de sa numéro deux plus jeune et plus dynamique.
Fait notable, Donald Trump ne prévoit aucun meeting de campagne cette semaine, envoyant plutôt son propre colistier, le sénateur J.D. Vance, dans les mêmes Etats que le duo démocrate.
Dans les autres Etats pivots cruciaux pour la victoire -- Pennsylvanie, Wisconsin et Michigan - l'équipe Harris-Walz prévoit de déployer 750 salariés sur le terrain au moment de la convention du Parti démocrate mi-août à Chicago.
C'est là que Kamala Harris célébrera son investiture, déjà remportée lors d'un vote en ligne des délégués démocrates clôturé lundi. Et elle sera aussitôt attendue sur son programme, n'ayant pour le moment décliné que peu de propositions et donné aucune interview ou conférence de presse depuis le retrait de Joe Biden. (jch/ats)