La tournée du républicain, largement pressenti pour briguer l'investiture présidentielle l'année prochaine, comprend le Japon, la Corée du Sud, Israël et la Grande-Bretagne.
Une tentative, peut-être, d'améliorer son image en matière de diplomatie et de sécurité - même si, officiellement, la visite de DeSantis vise à créer des opportunités commerciales pour la Floride.
Ron DeSantis n'a pas tari d'éloges envers le premier ministre japonais: «Nous saluons vos efforts pour renforcer vos défenses», a-t-il déclaré à Fumio Kishida, faisant référence à la décision de Tokyo de revoir sa stratégie de sécurité et d'augmenter ses dépenses en matière de défense.
«Nous sommes convaincus qu'un Japon fort est bon pour l'Amérique et qu'une Amérique forte est bonne pour le Japon. Nous vous félicitons donc pour cela et nous espérons que notre pays sera à vos côtés à chaque étape de votre parcours».
Pour sa part, le premier ministre Fumio Kishida a dit espérer que cette visite contribue à «approfondir la compréhension de la politique, de l'économie et de la culture japonaises».
Le Japon dépend de Washington pour sa défense. L'archipel suivra donc de près la course à la présidence de l'année prochaine, soucieux de maintenir des liens solides avec le locataire de la Maison-Blanche.
Ron DeSantis aura un dîner de travail plus tard lundi avec le ministre japonais des affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, avant de poursuivre sa route vers Séoul. (mbr/ats)