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Le suceur d'orteil de Sarah Ferguson parle enfin

Il a sucé des orteils royaux, il se livre enfin

Trois décennies après le scandaleux cliché du léchage d'orteil de Sarah Ferguson, alias «Fergie», qui a scandalisé la famille royale, l'auteur des faits a donné sa version au Daily Mail. Pour lui, n'y voyez rien de sexuel.
21.11.2022, 10:4626.12.2023, 12:33
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Si vous avez eu la chance de naître avant 1992, il est probable que vous n'ayez pas oublié la couverture iconique du Daily Mirror du 20 août. Une Une qui avait manqué de faire s'étouffer la Reine et sa famille aussi sûrement qu'un shortbread trop sec. Sinon, voilà pour les faits: alors fraîchement séparée du prince Andrew, le fils adoré de la reine Elizabeth, sa femme Fergie était surprise en pleine séance de bronzage et léchage d'orteils par son amant, un conseiller financier millionnaire texan.

La Une iconique du 20 août 1992.
La Une iconique du 20 août 1992. image: daily mirror

Trente ans plus tard, ledit conseiller financier/lécheur d'orteil, est sorti de l'ombre pour une longue interview au Daily Mail, publiée en «exclusivité mondiale» ce dimanche. John Bryan, de son nom complet, tient d'emblée à mettre les point sur les i:

«Je ne veux pas être connu pour toujours comme "le conseiller financier suceur d'orteils texan de Fergie"»
John Bryan.

D'abord, parce que:

«Pour commencer, je viens de New York»
John Bryan.
Prises en août 1992 dans une villa privée isolée du sud de la France, les photographies ont provoqué un scandale national au Royaume-Uni.
Prises en août 1992 dans une villa privée isolée du sud de la France, les photographies ont provoqué un scandale national au Royaume-Uni.

De deux, parce que ces photographies ont été totalement sorties de leur contexte, selon l'homme d'affaires, qui s'est confié au média britannique depuis ses somptueux bureaux de Los Angeles.

«Ce jour-là, nous jouions à Cendrillon et j'ai dit: "Embrassons les orteils de maman". Cela faisait partie du jeu»

En effet, le couple, qui s'était rencontré quelques mois plus tôt par l'intermédiaire d'amis communs à Londres, n'était pas en train de faire mumuse tout seul dans la piscine. La femme séparée du prince Andrew et son amant multimillionnaire étaient accompagnés des deux filles de Fergie, les princesses Beatrice et Eugenie, âgée de quatre et deux ans.

«Les filles étaient minuscules. Nous étions au bord de la piscine et j'entraînais les enfants à nager», détaille l'Américain.

«C'était totalement innocent, un beau moment d'amour en famille»

Quant le journaliste lui fait remarquer que Fergie était seins nus, John Bryan s'agace:

«Oui, Sarah était seins nus, mais c'était le sud de la France, pour l'amour du ciel!»

«Nous étions en privé – du moins, le pensions-nous». En effet, pendant que tout le monde s'amuse, un paparazzi, armé d'un téléobjectif, parvient à se faufiler dans les sous-bois qui entourent la propriété.

La fureur royale

Après avoir déclenché une guerre d'enchères d'ampleur mondiale, les photographies seront finalement acquises pour la somme de 8 millions de livres par le Mirror. John Bryan tente d'empêcher leur publication. En vain. «C'est là que le cauchemar a commencé», confie-t-il.

Lorsque les clichés sont publiés, John Bryan est à Londres, Fergie et ses filles au château de Balmoral, en compagnie du prince Andrew et de la famille royale.

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La séparation entre Fergie et le prince Andrew a été annoncée six mois plus tôt, en mars 1992. Ici, la famille au complet à Verbier, en 1998.Image: PRESS ASSOCIATION

«Mon assistant est allé chercher le journal et ma première réaction quand je les ai vues a été le soulagement. J'ai pensé, wow, ce sont de belles photos». Son soulagement sera de courte durée: «Puis j'ai commencé à lire l'histoire et c'était un récit tordu, malade et fabriqué».

«Ils ont sexualisé quelque chose d'aussi innocent (...), c'était méprisable»

En disgrâce, la duchesse Fergie quitte immédiatement Balmoral. On dit que le prince Philip aurait été si furieux qu'il lui aurait interdit se se présenter à des événements royaux.

Décidément, c'était pas la meilleure année pour Elizabeth II...

Trente ans plus tard, John Bryan ne décolère pas. «Les couteaux étaient sortis pour Sarah au Palais. (...) A mon avis, ma demande d'injonction a échoué devant la Haute Cour en raison d'un manque de soutien du palais de Buckingham. Ils auraient dû faire leur travail et auraient dû la soutenir.»

Après le divorce officiel avec Andrew, en 1996, Fergie a été dépouillée du titre d'Altesse Royale.

Au fait, The Crown, il pense quoi?

Evidemment, The Crown n'allait pas passer à côté d'un tel épisode, qui fait l'objet d'un intermède rigolo dans la série. Mais au fait, comment son protagoniste historique juge-t-il la version scénarisée?

Son résumé tient en deux mots: «Fabrication totale.»

«D'une manière étrange, c'est un grand honneur d'être dans la série. Mais tout est basé sur des mensonges»

«Evidemment que ça ne s'est pas passé comme ça», lâche John Bryan au Daily Mail en roulant des yeux.

Quoi qu'il en soit, on doit à la production de Netflix d'avoir enfin poussé l'amant à rompre son long silence: «J'ai tout laissé tomber pendant des décennies. Maintenant, toutes les faussetés se répètent à nouveau. J'ai attendu si longtemps. Maintenant, j'aimerais avoir le dernier mot».

Aujourd'hui, John Bryan vit sa meilleure vie à LA. S'il est toujours très critique envers les Royals, il conserve beaucoup d'affection pour Sarah Ferguson.
Aujourd'hui, John Bryan vit sa meilleure vie à LA. S'il est toujours très critique envers les Royals, il conserve beaucoup d'affection pour Sarah Ferguson.image: instagram
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