Et d'abandonner sa patrie pluvieuse pour le soleil de la Californie. De lâcher ses devoirs royaux. De vilipender la firme en échange d'un juteux contrat avec Netflix. Avant d'étaler les secrets de famille gênants dans un bouquin de 600 pages, pour 120 millions de dollars.
Bref, vous avez compris: le prince Harry avait beau être attendu au couronnement de son père, on ne le verra pas sur le front row. A l'en croire Paul Burrell, ancien majordome royal de son état, à la chaîne de télé GB News, le fils du futur roi devrait être «assis à 10 rangées du reste de la famille royale».
«Ce n'est pas une surprise, il vient se montrer. Il vient mettre le pied dans la porte et parce que son père veut qu'il soit là», a expliqué l'ex-employé, qui a été au service de Lady Diana pendant des années.
Toutefois, ajoute l'initié, Harry n'aura peut-être même pas le temps de bavarder avec sa famille lors de sa visite.
On s'attend, de fait, à un passage éclair du duc de Sussex - son voyage devrait durer moins de 24 heures. Autant dire qu'avec séjour aussi court, on peut toujours se brosser pour espérer assister à un rabibochage entre les deux frères.
Pour ce qui est de cet emplacement reculé dans l'abbaye de Westminster, n'y voyez même pas de tentative de camouflet: après tout, Harry n'est plus un royal «actif». Cet emplacement discret devrait, en outre, l'accommoder - promesse de pouvoir s'échapper rapidement, sitôt l'office terminé.
Quant à savoir «s'il recevra un accueil très glacial de la part des Windsors», comme le pense Paul Burrell, il faudra attendre le 6 mai pour le savoir...