Week-end riche en rebondissements pour les amateurs de prises de bec royales! Vendredi soir, le Daily Telegraph révèle en «exclusivité» mondiale l'existence d'un échange de plusieurs lettres manuscrites entre Meghan Markle et son beau-père, Charles.
Il s'agit, en fait, d'une correspondance remontant à plus de deux ans.
Souvenez-vous: le 7 mars 2021, le duc et la duchesse de Sussex changent la face du monde et accordent LE fameux entretien à la présentatrice Oprah Winfrey. Meghan y dévoile notamment les «inquiétudes» d'un membre particulier de la famille royale quant à la couleur de la peau de son fils à naître. Un drame historique est né (et il a désormais sa page Wikipédia).
Selon le Telegraph, suite à l'interview, Charles aurait alors été le seul membre senior des Windsor à prendre contact avec la duchesse. Dans une lettre manuscrite, le futur roi aurait «exprimé sa tristesse» face au «gouffre» creusé entre les Sussex et le reste du camp. Il aurait aussi, par la même occasion, notifié sa déception sur ces allégations aussi «médiatisées et préjudiciables».
Réponse de l'intéressée? Selon la source anonyme du Telegraph (les rumeurs veulent qu'il s'agisse d'Harry et Meghan en personne), la duchesse de Sussex n'aurait accusé personne explicitement de racisme. Plutôt exprimé ses «inquiétudes» concernant les «préjugés inconscients» de sa belle-famille.
Autre révélation croustillante de nos confrères: les lettres entre Charles et sa bru permettraient d'identifier clairement le «royal racist» à l'origine des commentaires sur l'apparence d'Archie.
Le Telegraph ne fournit pas plus d'indices sur son identité, mais d'autres se sont laissés aller à quelques hypothèses. C'est le cas du journaliste britannique Tom Bower qui avance, dans un nouvel ouvrage consacré à Harry et Meghan, qu'il s'agirait de Camilla. Pour son confrère Christopher Andersen avance, en revanche, le «royal racist» serait Charles lui-même.
En tout cas, le quotidien tient à préciser que Harry et Meghan auraient reconnu que la remarque de l'individu n'a pas été «malveillante».
Quoi qu'il en soit, aussi «chaleureux» qu'il soit, selon la source royale inconnue, l'échange de lettres n'aura en tout cas pas permis de réchauffer les relations de part et d'autre de l'Atlantique. La preuve: Meghan ne prendra même pas la peine de traverser l'océan pour le couronnement de Charles à Londres, le 6 mai prochain.
Les proches des Sussex ont beau faire valoir que ce choix est uniquement motivé par le quatrième anniversaire d'Archie, le fait que Meghan estime ne pas avoir reçu de «réponse satisfaisante» à ses préoccupations aurait constitué un facteur aggravant.
L'agitation provoquée ces deux derniers jours par les révélations a eu le mérite de faire sortir Meghan de son inhabituelle réserve. Quasiment cryptique, son message a été publié via le compte Twitter de son biographe/porte-parole:
«Toute suggestion contraire est fausse et franchement ridicule. Nous encourageons les tabloïds et divers autres correspondants royaux à arrêter le cirque épuisant qu'ils créent tout seuls», conclut le communiqué.
Un désir affiché de «mener sa vie dans le présent» qui peut sembler quelque peu contradictoire. Rappelons que le couple sort tout juste de la promotion d'un documentaire Netflix ressassant en long et en large leurs vieux griefs avec la famille royale - sans oublier Spare, les mémoires de Harry décrites par son auteur comme un «projet de retour en arrière».
La correspondance fournie de la duchesse ne lui peut-être pas encore appris le poids des mots.