L'homme, âgé de 23 ans, est mis en cause pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans. Sa mère, âgée de 55 ans, est mise en cause pour non-dénonciation de crime, a indiqué le parquet.
«Dans l'attente, le parquet rappelle que chaque personne placée en garde à vue bénéficie du droit au respect de la présomption d'innocence», a-t-il dit.
Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège d'Epinay-sur-Orge vendredi après-midi, a été retrouvé samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de son établissement scolaire. Un couple d'une vingtaine d'années avait été placé en garde à vue samedi avant d'être relâché sans poursuites. Le parquet a précisé que l'homme interpellé lundi n'était pas le même que celui libéré le week-end dernier.
Des fouilles ont été menées dimanche jusqu'en fin d'après-midi dans le bois des Templiers. Selon une source proche du dossier, le téléphone de la victime a été retrouvé à proximité de son corps. L'autopsie a permis «de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales», selon cette même source.
Plusieurs meurtres de jeunes femmes et adolescentes ont récemment provoqué une vague d'émotion en France. Le 14 octobre 2022, le corps sans vie de la petite Lola, 12 ans, était retrouvé dans une malle en plastique, déposée dans les parties communes de la résidence parisienne où la fillette vivait avec ses parents. Son crime avait horrifié le pays. Une Algérienne, qui était sous le coup d'une ordonnance d'expulsion, a reconnu les faits et doit être jugée pour viol et meurtre.
En septembre dernier, le corps d'une jeune étudiante à l'université de Paris-Dauphine prénommée Philippine et âgée de 19 avait été retrouvé enterré dans le bois de Boulogne, dans l'ouest parisien. Un Marocain, déjà condamné pour viol et qui était en instance d'expulsion vers son pays d'origine, a été inculpé pour viol et meurtre. (mbr/ats)