Le 8 juillet dernier, vers 17h15, Emile, 2 ans et demi, échappe à la vigilance de ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet. Près de deux mois plus tard, pas la moindre trace du garçonnet, malgré le déploiement massif des forces de police et de l'armée française.
Lundi, Le Parisien révèle que l'information judiciaire a encore changé de visage à la fin du mois de juillet. Pour rappel, alors qu'une première enquête de flagrance avait été lancée le jour de sa disparition, c'est une enquête préliminaire qui avait rapidement pris le relais.
Le 18 juillet, une information judiciaire a ensuite été ouverte pour «recherche des causes de la disparition». Selon le quotidien français, et depuis le 28 juillet, «un réquisitoire supplétif élargit désormais l’information judiciaire à des faits d’enlèvement, arrestation, détention, et séquestration arbitraires sur mineur de moins de quinze ans».
En d'autres termes, la disparition du petit Emile est aujourd'hui officiellement une affaire criminelle. Est-ce à dire que les enquêteurs ont mis la main sur de nouveaux indices importants? Hélas non. Selon Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence et cité par Le Parisien, «cela permet simplement aux magistrats instructeurs et aux services d’enquête de réaliser des actes d’enquête que ne permettait pas le cadre initial». On parle notamment de possibilité de garde à vue.
(fv)