Une prof refuse de corriger les examens à cause de ChatGPT
Une professeure de l'institut universitaire de technologie Charlemagne de Nancy, en France, a décidé de ne pas corriger les copies de ses 120 élèves de première année, en raison d'un recours excessif au logiciel d'intelligence artificiel ChatGPT. Les étudiants ne seront cependant pas pénalisés.
La professeure responsable de la matière a décidé de manière collégiale, avec ses autres collègues correcteurs qui interviennent dans le module, de ne pas corriger l'épreuve écrite litigieuse.
Le dirigeant de l'université se veut toutefois rassurant: «Les élèves auront quand même une note au niveau de cette matière. Ils ne seront pas pénalisés»:
Pour l'avenir, le directeur de l'IUT a décidé «de ne pas couper l'accès à ce genre d'outil», mais d'«engager avec les étudiants une discussion bénéfices-dangers et de les accompagner dans l'utilisation de ChatGPT».
Une modification du règlement intérieur de l'établissement est également envisagée: «On avait déjà un paragraphe sur le plagiat. Je vais demander à en rajouter un concernant les outils de type intelligence artificielle, dont l'utilisation sera sanctionnée au même titre que le plagiat». (ats/jch)
