C'est une mobilisation nationale contre le protocole sanitaire en place et qui s'annonce très suivie. Le premier syndicat du primaire en France a prévu mardi que 75% des enseignants du premier degré seraient grévistes et que la moitié des écoles seraient fermées jeudi.
Les avis de grève se sont enchaînés comme un effet boule de neige en quelques jours, rapporte Ouest France. Snuipp-FSU est en colère. Le premier syndicat du primaire en France déclare dans un communiqué:
Lundi soir, le premier ministre Jean Castex a annoncé un assouplissement du protocole sanitaire face à l'épidémie de Covid dans les établissements scolaires et au risque de pagaille. Désormais, trois simples autotests pour les cas contact à l'école sont demandés, sans obligation de test antigénique ou PCR.
«Non seulement le protocole actuel ne protège pas les élèves, les personnels et leurs familles, mais de plus il désorganise complètement l'école.» Le Snuipp-FSU assène:
Selon le syndicat, «dans les conditions actuelles, les élèves ne peuvent pas apprendre correctement, leur nombre étant très fluctuant et l'enseignement hybride entre présentiel et distanciel impossible à mettre en œuvre». Par ailleurs, le Snuipp-FSU pointe «le non-remplacement des enseignants et enseignantes malades qui devient intenable».
Ainsi, il dit qu'il «mettra tout en œuvre pour que le gouvernement entende enfin la colère des personnels». 👇
Majoritaire dans le primaire, le Snuipp-FSU a donc lancé vendredi dernier un appel à la grève nationale pour le 13 janvier afin d'«obtenir les conditions d'une école sécurisée sous Omicron».
Il a été rejoint par la plupart des autres syndicats enseignants, SE-Unsa, Snes-FSU, Snalc, CGT Educ'action, SUD Education, FO et le Sgen-CFDT. (jug/ats)