Ni Pierre Palmade, ni les parties civiles n'étaient présents lors de l'audience, vendredi matin. Pour rappel, le parquet de Melun avait fait appel de la décision d'assignation à résidence avec bracelet électronique du comédien. Le juge des libertés et de la détention avait en effet refusé d'incarcérer l'humoriste dans l'attente de son procès.
Le parquet général de Paris, mais aussi l'avocate de Pierre Palmade, Céline Lasek, ont tout fait pour que l'audience se déroule à huis clos. Une proposition de «publicité restreinte» qui a été rapidement acceptée par la cour d'appel de Paris, pour la «sérénité des débats».
L'humoriste «a reconnu avoir consommé de la cocaïne et des drogues de synthèse avant de prendre le volant» mais «dit n'avoir aucun souvenir précis des circonstances de l'accident», comme l'avait communiqué Jean-Michel Bourlès, procureur de la République du tribunal judiciaire de Melun.
L'un des arguments les plus forts du parquet général de Paris, présenté vendredi matin pour justifier la détention provisoire, c'est le profil multirécidiviste de Pierre Palmade, s'agissant de la conduite sous produits stupéfiants.
La cour d'appel de Paris rendra sa décision lundi 27 février.
(fv)