L'image publique affable et bon enfant de Jean Imbert cache-t-elle une personnalité plus sombre? C'est ce que soutiennent plusieurs femmes, qui accusent le célèbre chef étoilé de violences psychologiques et physiques dans une enquête publiée, ce mercredi, par le magazine Elle.
Ces témoignages, recueillis pendant quatre mois, «dessinent un schéma répété, durable et concordant de faits de dénigrement, de volonté de contrôle et de jalousie excessives», écrit Elle.
«Il contrôlait les personnes avec qui je sortais, à quelle heure je rentrais», décrit par exemple une femme qui a eu une relation avec lui l'an dernier. Et d'ajouter:
A ces épisodes répétés de jalousie, celui qui a gagné Top Chef en 2012 alternait insultes et dénigrements, portant notamment sur le physique de ses compagnes. Kelly Santos, qu’il a fréquentée en 2024, raconte ainsi que le chef l’aurait traitée de «pute» et de «pouffiasse». «Je devais me justifier sur tout. J’étais épuisée», confie une autre femme.
Parfois, ces actes de violence psychologique ont dégénéré en violences physiques. Une femme témoignant sous le prénom d’Eléonore indique avoir eu le nez fracturé par Imbert, qui lui aurait asséné «un coup de tête» alors qu’ils étaient en couple.
L'actrice Lila Salet l'accuse d'avoir défoncé la porte de chez elle, en 2013. Elle dit avoir déposé plainte contre le chef, qui l'aurait poussée à la retirer. Dans une vidéo publiée sur Instagram, Salet ajoute avoir été victime de violences physiques et psychologiques.
Jean Imbert nie ces accusations et fait état de «dysfonctionnements réciproques». Il reconnaît le coup de tête contre Eléonore, mais affirme avoir lui-même subi des violences physiques de la part de cette ex-conjointe. (asi)