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Les Français du Niger sont évacués dès aujourd'hui par voie aérienne

Les Français du Niger peuvent rentrer chez eux dès aujourd'hui

Les partisans du putsch ont manifesté devant l'ambassade de France à Niamey, ce dimanche 30 juillet.
Les partisans du putsch ont manifesté devant l'ambassade de France à Niamey, ce dimanche 30 juillet.Keystone
L'ambassade de France à Niamey débute aujourd'hui une opération de rapatriement par voie aérienne. Elle concerne à la fois les Français et les ressortissants européens.
01.08.2023, 12:1808.08.2023, 10:09
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La France a décidé d'évacuer dès mardi ses ressortissants du Niger, «compte tenu de la situation à Niamey», a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le Quai d'Orsay justifie cette décision par les «violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier et la fermeture de l'espace aérien qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens».

«Cette évacuation débutera dès aujourd'hui»
Le ministère des Affaires étrangères

Il ajoute que la France pourrait évacuer également «des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le pays».

Quelque 600 Français se trouvent actuellement sur place au Niger, un chiffre qui ne prend pas en compte ceux en vacances et se trouvant pour le moment hors du pays.

Tensions devant l'ambassade de France

Lundi, les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger et renversé le président élu Mohamed Bazoum, ont accusé la France de vouloir «intervenir militairement», ce que Paris a démenti.

Lors d'une manifestation de partisans du putsch devant l'ambassade de France à Niamey dimanche, des milliers de personnes ont voulu entrer dans l'ambassade, avant d'être dispersées par des tirs de grenades lacrymogènes.

Les putschistes nigériens ont précisé que les tirs avaient fait «six blessés, pris en charge par les hôpitaux» de la capitale.

Les voisins ouest-africains du Niger ont menacé dimanche d'utiliser «la force» si le président Bazoum n'était pas rétabli dans ses fonctions d'ici sept jours, une décision soutenue par les partenaires occidentaux de Niamey, dont la France, ex-puissance coloniale dans la région du Sahel minée par les violences jihadistes.

(ats/baf)

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