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Des milliers de Palestiniens fuient les combats «les plus intenses depuis des mois»

Suite à l'attentat perpétré par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l'Etat hébreu a riposté et mène une attaque brutale contre la bande de Gaza. Voici les dernières infos.
24.06.2024, 22:3909.07.2024, 14:01
Team watson
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Plus de «International»
  • Le 7 octobre 2023, le Hamas a lancé une attaque sans précédent contre Israël, perpétrant plusieurs massacres. Quelque 1100 personnes sont mortes, et 250 ont été capturées et emmenées dans la bande de Gaza.
  • L'armée israélienne a répondu en lançant une vaste offensive terrestre, avec l'objectif d'éradiquer le Hamas de la bande de Gaza. Sans succès, pour l'heure.
  • Plus de 35 000 Palestiniens ont perdu la vie depuis le début des opérations. Israël est accusé d'avoir commis de nombreux crimes de guerre à Gaza.
  • Le 20 mai, le procureur de la Cour pénale internationale a demandé des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou, son ministre de la Défense, ainsi que trois cadres du Hamas.
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13:57
Des dizaines de milliers de Palestiniens fuient les combats, «les plus intenses depuis des mois»
L'armée israélienne a poursuivi mardi son offensive terrestre dans la ville de Gaza. Elle a poussé des dizaines de milliers de Palestiniens à fuir, selon l'ONU, à la recherche d'un abri à travers le territoire palestinien assiégé. Les troupes au sol, appuyées par des chars et des bombardements aériens, sont engagées dans d'intenses combats contre le Hamas et ses alliés dans cette ville du nord de la bande de Gaza, à la veille de nouvelles négociations au Qatar pour tenter d'avancer vers un cessez-le-feu associé à la libération d'otages.
Les chefs de la CIA, William Burns, et des services de renseignement israélien, David Barnea, sont attendus mercredi à Doha pour rencontrer le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani. Le Hamas a accusé lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d'entraver les négociations indirectes menées par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte. Son chef politique, Ismaïl Haniyeh, a averti les médiateurs que «les massacres, les meurtres, les déplacements» commis dans la ville de Gaza et les «conséquences catastrophiques» des événements en cours pourraient «ramener les négociations à la case départ». Selon la branche armée du Hamas, les combats dans la ville de Gaza sont «les plus intenses depuis des mois». L'armée avait lancé le 27 juin une opération terrestre dans le secteur de Choujaïya, dans l'est de la ville, avant de l'étendre lundi aux quartiers du centre, où «des dizaines de milliers de personnes», selon le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), ont été appelées à évacuer. Pendant la nuit de lundi à mardi, elle a par ailleurs annoncé avoir frappé des «terroristes» utilisant «les structures d'une école dans la zone de Nousseirat», également dans le centre du territoire.
Le bureau des droits de l'homme de l'ONU s'est dit «consterné» mardi par ces ordres d'évacuation, qui poussent des déplacés à rejoindre des secteurs de l'ouest et du sud de la ville visés à leur tour par l'armée, «où des civils se font tuer». Des habitants ont signalé pendant la nuit des tirs d'hélicoptères, «des explosions et de nombreuses fusillades» dans le sud-ouest de la ville. L'armée a annoncé mardi «poursuivre son opération antiterroriste dans la ville de Gaza», où les soldats «ont éliminé des dizaines de terroristes». Le bureau des droits de l'homme de l'ONU a souligné que Deir el-Balah, une localité au sud de cette ville vers laquelle les déplacés sont précisément invités à se rendre, était «déjà fortement surpeuplée de Palestiniens déplacés» et qu'il y avait «peu d'infrastructure et d'accès à l'aide humanitaire». Deir el-Balah accueille aussi des civils qui ont fui le sud de la bande de Gaza, où l'armée a appelé à évacuer récemment de vastes secteurs de l'est de Rafah et de Khan Younès. Une responsable de l'ONG Norwegian refugee council, Maysa Saleh, de retour de Deir el-Balah, a alerté lundi sur l'aggravation de la situation humanitaire. «La première question qui se pose chaque matin est la même, 'qu'allons-nous manger aujourd'hui?'. Pendant mon séjour à Deir el-Balah, je n'ai rien vu qui ressemble à de l'aide. Elle est presque inexistante», a-t-elle témoigné.
22:18
Le Hezbollah dit avoir visé le mont Hermon au Golan
Le Hezbollah libanais a annoncé dimanche avoir visé avec des drones explosifs un centre de reconnaissance sur le mont Hermon dans le Golan syrien occupé par Israël, évoquant la «plus importante opération menée par ses forces aériennes» depuis le 8 octobre.

Disant soutenir le Hamas palestinien, le parti pro-iranien échange quotidiennement des tirs avec l'armée israélienne à la frontière entre le Liban et Israël depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Les échanges de tirs gagnent parfois en intensité, sur fond de rhétorique belliqueuse, faisant craindre une escalade régionale.

Les combattants du Hezbollah ont mené «une attaque aérienne avec plusieurs escadrons de drones successifs visant le centre de reconnaissance technique et électronique (...) sur le mont Hermon», dans un secteur du Golan syrien occupé par Israël, a indiqué la puissante formation libanaise dans un communiqué.

Il s'agit de la «plus importante opération» des forces aériennes du mouvement islamiste libanais et du ciblage de la position «la plus élevée (2230 mètres)» depuis le 8 octobre, ont annoncé les relations presse du Hezbollah, en citant une source du mouvement.

L'attaque du Hezbollah, «une réponse» à la mort de l'un de ses combattants samedi dans l'est du Liban (à environ 100km de la frontière), a visé «les dômes et appareils d'espionnage et de renseignement ainsi que ses systèmes techniques, les détruisant et déclenchant un important incendie», a ajouté le parti chiite.

L'armée israélienne avait indiqué samedi avoir «éliminé un membre clé de l'Unité de Défense Aérienne du Hezbollah».
18:06
Le Hamas accepte de négocier sur les otages en l'absence de trêve
Un haut responsable du Hamas a déclaré à l'AFP dimanche que le mouvement islamiste acceptait de négocier sur la libération des otages israéliens et de prisonniers palestiniens en l'absence d'un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.

«Le Hamas exigeait l'accord d'Israël à un cessez-le-feu complet et permanent, comme condition avant de négocier», a-t-il dit. «Ce point a été surmonté, les médiateurs s'étant engagés sur le fait que tant que les négociations sont en cours, le cessez-le-feu reste en vigueur».
17:24
Proche-Orient: Starmer appelle toutes les parties à la «prudence»
Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a appelé dimanche toutes les parties à la «prudence» à la frontière entre Israël et le Liban, lors de son premier entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Selon un porte-parole de Keir Starmer, le Premier ministre a indiqué à son homologue israélien, dont le pays est un des plus proches alliés, que la situation à la frontière nord d'Israël était «profondément inquiétante et qu'il était crucial que toutes les parties agissent avec prudence».

La guerre entre Israël et le Hamas, entamée le 7 octobre après l'attaque meurtrière du Hamas en territoire israélien, menace de prendre une dimension régionale avec des échanges de tirs quotidiens entre Israël et le Hezbollah libanais, allié pro-iranien du Hamas, des deux côtés de la frontière.

Le nouveau chef du gouvernement britannique a réitéré la position du Royaume-Uni dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, en soulignant «la nécessité claire et urgente d'un cessez-le-feu, la libération des otages et une augmentation immédiate du volume d'aide humanitaire» dans le territoire palestinien.
15:49
En Israël, plusieurs manifestations pour réclamer une trêve
Plusieurs manifestations ont lieu dimanche en Israël pour réclamer du gouvernement qu'il accepte un accord de cessez-le-feu et la libération des otages. La guerre est entrée ce week-end dans son dixième mois.

Cette journée de «perturbation» a débuté à 06h29, heure à laquelle l'attaque de combattants du Hamas contre le sud d'Israël a commencé le 7 octobre 2023. Des manifestants ont notamment bloqué la circulation, pour le deuxième jour consécutif, sur certains axes de Tel-Aviv, a constaté une journaliste de l'AFP.

Parmi eux, beaucoup reprennent des slogans appelant à la tenue d'élections en agitant des drapeaux israéliens. Au milieu de la place de la Démocratie, une fanfare accompagnait des manifestants portant des vêtements barrés de slogans politiques.

La foule est parsemée de jaune - une couleur devenue incontournable dans les rassemblements exigeant du gouvernement qu'il fasse de la libération des otages une priorité. «Ramenez-les à la maison maintenant», scandaient encore des participants, en référence aux 116 personnes enlevées le 7 octobre et toujours retenues dans la bande de Gaza (dont 42 sont mortes, selon l'armée israélienne).
12:08
10e mois de guerre à Gaza, relance des efforts en vue d'une trêve
Frappes israéliennes meurtrières, combats entre soldats israéliens et le Hamas palestinien, désastre humanitaire: la guerre sans répit à Gaza entre dimanche dans son 10e mois avec une relance des efforts de médiation en vue d'un cessez-le-feu.

Des émissaires israéliens retourneront ces prochains jours à Doha pour des pourparlers avec les médiateurs qataris, a indiqué le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahu, en soulignant la persistance d'«écarts» avec le Hamas. Des discussions avec des médiateurs américains se tiennent également en Egypte, selon le média égyptien Al-Qahera News.

Dimanche, le Croissant-Rouge palestinien a fait état de six personnes, dont deux enfants de trois et quatre ans, tués par une frappe israélienne sur une maison à Zawaida, dans le centre du petit territoire dévasté par neuf mois de guerre.



Six Palestiniens ont été tués dans une frappe sur une maison de la ville de Gaza (nord) et trois autres dans un raid sur une habitation de la zone portuaire, selon des secouristes et la défense civile de Gaza.

Les bombardements israéliens se sont poursuivis sur le camp de Nousseirat (centre) où 16 personnes ont péri la veille dans un raid sur une école abritant des milliers de déplacés et gérée par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), selon le mouvement islamiste Hamas. Des journalistes de l'AFP ont vu plusieurs enfants transférés à l'hôpital.
22:25
Le Hamas accuse Israël d'un raid meurtrier sur une école
L'armée israélienne a mené samedi de nouvelles frappes meurtrières dans la bande de Gaza, dont l'une visant, selon le Hamas, une école abritant des déplacés dont 16 ont été tués. Les violences ne connaissent pas non plus de répit avec le Hezbollah au Liban voisin.

Alors que la guerre à Gaza entre dimanche dans son 10e mois, le gouvernement du Hamas qui dirige le territoire palestinien a annoncé que 16 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés dans le camp de Nousseirat (centre).

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.



Dans le même temps, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d'un cessez-le-feu et d'une libération des otages retenus à Gaza, Israël annonçant l'envoi la semaine prochaine d'une délégation pour poursuivre les pourparlers avec les médiateurs qataris.

Dans la petite bande de terre dévastée, où Israël assiège quelque 2,4 millions de personnes dans des conditions jugées «désastreuses» par l'ONU, l'eau et la nourriture manquent. Selon les Nations unies, 80% de la population est déplacée et plusieurs habitants, dont des enfants, sont morts de malnutrition.
20:31
Le Hamas annonce seize morts dans un raid israélien
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas qui dirige la bande de Gaza a annoncé samedi que 16 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés à Nousseirat, dans le centre du territoire palestinien.

Le ministère, qui a dénoncé un «massacre odieux» dans le camp de Nousseirat, a précisé que 50 personnes avaient également été blessées et transférées vers l'hôpital des martyrs d'Al Aqsa. Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.



Plus tôt samedi, des secouristes avaient fait état de 10 morts dont trois journalistes locaux dans une frappe aérienne contre une maison dans le camp de Nousseirat. «Il n'y a absolument aucun endroit sûr dans la bande de Gaza», a réagi le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, indiquant que le nombre de victimes pourrait augmenter après la frappe sur l'école al-Jaouni.

Il a dénoncé «un nouveau massacre de l'occupation israélienne qui vise des abris et des écoles qui abritent de nombreux citoyens du fait des destructions de maisons à travers la bande de Gaza».

D'après le bureau de presse du gouvernement du Hamas, 7000 déplacés se trouvaient dans l'école. Alors que la guerre à Gaza entre dimanche dans son 10e mois, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d'un cessez-le-feu.
20:27
Lausanne: près de 300 sympathisants pro-palestiniens dans la rue
Près de 300 militants et sympathisants pro-palestiniens ont manifesté samedi au centre-ville de Lausanne. Ils ont dit «stop au génocide neuf mois après son début» et ont dénoncé «la complicité de la Suisse» avec Israël.

«Pour stopper le génocide, stoppons la complicité!», pouvait-on lire sur une banderole en tête du cortège. «Free free Palestine, free free Kurdistan», ont scandé les manifestants, pas loin de 300 selon un décompte de Keystone-ATS, entre 150 et 200 selon la police et 400 d'après les organisateurs. «Sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes», ont-ils clamé.

La manifestation, qui a passé entre les gouttes, s'est déroulée dans le calme. Mise sur pied par une coalition de quatorze organisations, elle visait notamment à dénoncer la complicité de la Suisse avec Elbit Systems, «une entreprise d’armement israélienne qui profite du génocide en cours à Gaza».

Les militants ont demandé que l'Etat et les entreprises suisses cessent les collaborations économiques, politiques et militaires avec Israël.
14:50
Frappes et combats à Gaza, violences à la frontière libanaise
L'armée israélienne a mené samedi de nouvelles frappes meurtrières et livré des combats au Hamas palestinien dans la bande de Gaza dévastée et assiégée. Dans le même temps, elle a échangé des tirs transfrontaliers avec le Hezbollah au Liban voisin.

Alors que la guerre à Gaza entre dimanche dans son 10e mois, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d'un cessez-le-feu et d'une libération des otages retenus à Gaza, Israël annonçant l'envoi la semaine prochaine d'une délégation pour poursuivre les pourparlers avec les médiateurs qataris.



Ces dernières 48 heures, au moins 87 personnes ont péri dans la petite bande de terre, où sont assiégées par Israël quelque 2,4 millions de personnes dans des conditions jugées «désastreuses» par l'ONU. L'eau et la nourriture y manquent, 80% de la population est déplacée et plusieurs personnes dont des enfants sont mortes de malnutrition d'après les Nations unies.

Samedi, des secouristes ont fait état de dix morts dont trois journalistes locaux dans une frappe aérienne contre une maison dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza. Un quatrième journaliste a été tué à Gaza-ville (nord), selon le bureau de presse du Hamas.
14:36
Bombardements sur la bande de Gaza
L'armée israélienne a bombardé mercredi la bande de Gaza, où les combats se poursuivent notamment dans le nord. Dans le même temps, des milliers de Palestiniens fuient dans le sud, après un ordre d'évacuation qui fait craindre une nouvelle opération militaire.

Après avoir annoncé il y a dix jours que la fin de la phase «intense» de la guerre était proche, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé mardi que celle-ci ne s'achèverait qu'une fois «atteints» ses objectifs, dont «la destruction du Hamas et la libération de tous les otages» enlevés le 7 octobre.



Il s'agit «d'une campagne longue», a reconnu le chef d'état-major, le général Herzi Halevi. Dans le sud de la bande de Gaza, des milliers de familles ont fui depuis lundi des secteurs de l'est de Rafah et de Khan Younès, contraintes de repartir en quête d'eau, de nourriture et d'abris à travers le territoire dévasté par près de neuf mois de guerre.

Par des températures proches de 30 degrés, les déplacés fuyaient à pied ou entassés sur des remorques surchargées, au milieu des ruines poussiéreuses de Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza d'où l'armée israélienne s'était retirée début avril après une bataille de plusieurs mois.
15:48
L'ordre d'évacuation à Khan Younès a affecté 250 000 personnes
L'ordre d'évacuation de lundi soir pour l'est de Khan Younès, dans la bande de Gaza, a affecté 250 000 personnes, selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Des familles étaient mardi en mouvement, a affirmé à la presse à Genève une porte-parole depuis la région.

«C'est un autre coup dévastateur» pour la population, a-t-elle dit. Comme toujours selon elle, le chiffre des personnes affectées devrait augmenter encore.



Cet ordre devrait aussi avoir un effet sur la possibilité de recevoir et distribuer de l'assistance humanitaire, ajoute encore la porte-parole. Et de répéter que ces personnes, dont certaines ont déjà été déplacées, n'ont aucun territoire sûr où aller.

La situation des blessés ou des personnes âgées est notamment très préoccupante. Lundi, 270 patients ont été évacués de l'hôpital de Khan Younès qui se trouve dans la partie de la ville, a précisé le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les territoires palestiniens.

«Il était l'un des derniers hôpitaux» où pouvaient être acheminées des personnes dans le sud de la bande de Gaza, a-t-il dit. Seuls trois patients se trouvaient encore mardi matin dans ce site.
15:41
Bombardements israéliens dans la bande de Gaza
L'armée israélienne a bombardé mardi la bande de Gaza. Cette attaque intervient après des ordres d'évacuation ayant contraint des centaines d'habitants à fuir de nouveau plusieurs secteurs du sud du territoire palestinien dévasté par près de neuf mois de guerre.

Victimes de bombardements israéliens à Khan Younès et Rafah (sud de la bande de Gaza), huit personnes sont mortes et plus d'une trentaine de blessés sont arrivés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, ont rapporté des soignants du Croissant-Rouge palestinien ainsi qu'une source médicale au sein de l'établissement de santé.



Un journaliste de l'AFP et des témoins ont fait état d'une multitude de frappes israéliennes mardi matin contre Khan Younès et ses environs. L'armée israélienne a pour sa part indiqué que ses opérations se poursuivaient à Choujaïya (nord), Rafah et dans le centre de Gaza, après avoir ordonné lundi une nouvelle évacuation de secteurs du sud du territoire, où des centaines de milliers de Palestiniens avaient déjà dû fuir les combats il y a plusieurs semaines.

Des témoins ont raconté que de nombreux habitants avaient quitté ces secteurs, et que des déplacés de l'est de Khan Younès, parmi lesquels des enfants et des personnes âgées, dormaient dans la rue à même le sol.
20:15
Gaza-ville sous les bombes, Netanyahu parle d'un «combat difficile»
L'armée israélienne a concentré dimanche ses opérations contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans les villes de Gaza et Rafah. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a lui parlé d'un «combat difficile».

Près de neuf mois après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, M. Netanyahu affirme vouloir la poursuivre jusqu'à l'élimination du mouvement palestinien à Gaza et la libération de tous les otages enlevés durant l'attaque.

Cette guerre qui a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien assiégé et dévasté, fait en outre craindre un conflit entre Israël et le Hezbollah libanais après une multiplication des attaques de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise.

Gaza-ville ciblée
Ces dernières 24 heures, 43 Palestiniens ont été tués dans l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, a indiqué dimanche le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas qui a pris le pouvoir dans le territoire palestinien en 2007.

Selon des témoins, de nombreuses frappes aériennes israéliennes ont visé la ville de Gaza, dans le nord, ainsi que Rafah et Khan Younès, dans le sud.

Alors que l'armée avait annoncé en janvier avoir démantelé la structure de commandement du Hamas dans le nord du territoire, ses soldats ont lancé jeudi une opération à Choujaïya, un quartier de Gaza-ville, sous une couverture aérienne et de l'artillerie. Les bombardements et les combats se sont poursuivis dimanche pour le 4e jour consécutif.

Entre 60'000 et 80'000 personnes, selon l'ONU, ont fui l'est et le nord-est de Gaza-ville après l'ordre d'évacuation donné jeudi par l'armée.

Dans le sud de Gaza, les soldats israéliens ont lancé le 7 mai une offensive terrestre dans la ville de Rafah, alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Six personnes ont été tuées dans une frappe qui a touché une maison à Rafah et des tirs d'artillerie ont secoué des parties de la ville, selon des témoins et des médecins.

«Combat sous terre»
«Nos forces sont en opération à Rafah, Choujaïya, partout dans la bande de Gaza», a déclaré dimanche Benjamin Netanyahu à la réunion hebdomadaire du gouvernement, une semaine après avoir affirmé que «la phase intense» de la guerre touchait à sa fin.

«Des dizaines de terroristes sont éliminés chaque jour. C'est un combat difficile que nous menons au sol, parfois au corps à corps, et aussi sous terre», a-t-il dit en allusion aux tunnels creusés sous terre par le Hamas durant ses années au pouvoir.

L'attaque menée par le Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées durant l'attaque, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l'armée.

L'offensive lancée par Israël en représailles sur le petit territoire palestinien a fait jusqu'à présent 37'877 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.
18:11
Combats acharnés à Gaza, situation humanitaire «désastreuse»
Des combats acharnés opposent samedi l'armée israélienne à des combattants du Hamas dans le nord de la bande de Gaza. Les conditions de vie des habitants y sont «désastreuses», indique l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, la présente guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste en Israël le 7 octobre, ne connaît pas de répit à travers le territoire palestinien, et fait craindre un embrasement au Liban.



Les troupes israéliennes avaient lancé le 7 mai une offensive terrestre dans la ville de Rafah (sud), alors présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas. Mais les combats ont regagné depuis en intensité dans plusieurs autres régions, notamment dans le nord.

Depuis jeudi, l'armée israélienne mène une opération à Choujaïya, un quartier est de Gaza-ville, où se trouvent selon elle des «infrastructures terroristes».
22:39
Macron et Abdallah II appellent Israël à lever les restrictions
Le président français Emmanuel Macron et le roi Abdallah II de Jordanie ont appelé lundi Israël à lever toutes les «restrictions» terrestres à l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza, a indiqué la présidence française dans un communiqué.

Lors d'un déjeuner à l'Elysée, ils ont redit la «nécessité de mettre en place, sans plus de délai, un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza et ont de nouveau appelé à la libération de tous les otages», dont celle de deux Français.

Des bombardements ont visé lundi la bande de Gaza, après l'annonce par le Premier ministre israélien que la phase «intense» des combats touchait à sa fin, notamment à Rafah, dans le sud du territoire palestinien, mais que la guerre contre le Hamas se poursuivrait.
16:53
«La phase de bombardement intense sur Gaza touche à sa fin», dit Netanyahou
Des bombardements ont visé lundi la bande de Gaza, après l'annonce par le Premier ministre israélien que la phase «intense» des combats touchait à sa fin, notamment à Rafah. Mais la guerre contre le Hamas se poursuit, a-t-il ajouté.

Le mouvement islamiste a répondu lundi que tout accord devait «inclure un cessez-le-feu permanent et un retrait complet» israélien de Gaza, des conditions qu'Israël a toujours rejetées.

Le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a répété dimanche que «l'objectif» était «de récupérer les otages» retenus à Gaza et de «déraciner le régime du Hamas», en place depuis 2007 et considéré comme terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël.

«La phase intense des combats contre le Hamas est sur le point de se terminer (...). Cela ne signifie pas que la guerre est sur le point de se terminer mais la guerre dans sa phase intense est sur le point de se terminer à Rafah», a affirmé le chef du gouvernement dans une interview à la chaîne israélienne Channel 14.
21:21
Les combats «intenses» à Rafah «sur le point de se terminer»
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que les combats «intenses» contre le Hamas palestinien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza où l'armée israélienne mène une offensive terrestre, sont «sur le point de se terminer».

«La phase intense des combats contre le Hamas est sur le point de se terminer. Elle est sur le point de se terminer. Cela ne signifie pas que la guerre est sur le point de se terminer mais la guerre dans sa phase intense est sur le point de se terminer à Rafah», a déclaré M. Netanyahu lors d'une interview à la chaîne israélienne Channel 14.

M. Netanyahu a aussi indiqué qu'il n'accepterait aucun accord «partiel». «L'objectif est de récupérer les otages et de déraciner le régime du Hamas à Gaza», a-t-il ajouté.
15:11
Des soldats israéliens attachent un Palestinien sur un véhicule
Des soldats israéliens ont attaché un Palestinien blessé sur le capot d'un véhicule militaire lors d'une opération de l'armée israélienne à Jénine, selon des déclarations de l'armée dimanche, admettant que les soldats avaient enfreint les règles de l'armée.

Les images de cette scène qui s'est produite samedi sont devenues virales et montrent un homme, visiblement blessé, attaché en travers du capot d'une jeep qui passe dans une rue relativement étroite.

«Au cours d'opérations antiterroristes visant à appréhender des suspects recherchés dans la région de Wadi Burqin, des terroristes ont ouvert le feu sur les troupes», a indiqué l'armée. Au cours de cet échange de tirs entre les soldats et des personnes armées, l'armée israélienne explique qu'«un des suspects a été blessé et appréhendé». Il a été «attaché» au véhicule dans le cadre de son arrestation, avance l'armée, précisant que cette arrestation a été faite «en violation des ordres et des procédures opérationnelles standard».
8:01
Cuba va participer à la procédure de l'Afrique du Sud contre Israël
Cuba va participer à la procédure lancée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour international de Justice (CIJ), a annoncé vendredi le gouvernement.

«Cuba a décidé de participer comme Etats tiers à la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël devant la CIJ», a déclaré le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez sur X.

Cuba «soutiendra devant l'organe judiciaire principal de l'ONU la transgression de la Convention sur le génocide» commise, selon M. Rodriguez, par Israël à Gaza,

Un Etat tiers, non partie prenante dans le litige, peut faire part de ses arguments légaux pour appuyer une interprétation de la Convention sur le génocide.

«Cuba fera usage de son droit de présenter, en tant qu'État tiers, son interprétation des normes de la convention qu'Israël a violées de manière flagrante par ses actions dans le territoire palestinien illégalement occupé de la bande de Gaza», indique de son côté le ministère cubain des Affaires étrangères dans un communiqué.

Cette initiative de La Havane intervient «conformément à son engagement ferme et soutenu de soutenir et de contribuer autant que possible aux efforts internationaux légitimes visant à mettre fin au génocide commis contre le peuple palestinien», est-il ajouté.

La cour, saisie fin décembre par l'Afrique du Sud, a ordonné en janvier à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza mais elle n'était pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu.
7:59
Tirs près du CICR à Gaza: 22 morts et 45 blessés
Des «tirs de gros calibre» ont endommagé le bureau du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza, qui est entouré de centaines de personnes déplacées, faisant 22 morts et 45 blessés, a indiqué l'organisation sur le réseau social X.

«Cet incident a provoqué un afflux massif de victimes vers l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge, situé à proximité» qui «a reçu 22 morts et 45 blessés», écrit le CICR, qui dénonce les «nombreux graves incidents» de ces derniers jours «qui mettent en danger la vie des humanitaires et des civils».

L'armée israélienne a intensifié vendredi ses frappes sur la bande de Gaza dans lesquelles au moins 30 Palestiniens ont été tués selon des médecins, et a échangé de nouveaux tirs transfrontaliers avec le Hezbollah libanais.

Le ministère de la Santé du gouvernement de la bande de Gaza, territoire dirigé par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a lui fait état de 25 morts et 50 blessés, accusant les Israéliens d'avoir «ciblé les tentes des civils déplacés à Al-Mawasi», zone dans le sud de la bande de Gaza, proche de Rafah.

De son côté, un porte-parole de l'armée israélienne a indiqué à l'AFP qu'«une première enquête menée suggère que rien n'indique qu'une frappe ait été effectuée par l'IDF (armée israélienne, NDLR) dans la zone humanitaire d'Al-Mawasi». «L'incident est en cours d'examen», a ajouté le porte-parole.

Selon le CICR, les tirs de «gros calibre ont atterri à quelques mètres du bureaux et des résidences du Comité international de la Croix-Rouge vendredi après-midi».
7:46
Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a averti mercredi qu'«aucun lieu» en Israël ne serait épargné par les missiles de son mouvement en cas d'attaque contre le Liban. Cela sur fond de craintes d'un embrasement lié à la guerre dans la bande de Gaza.

Hassan Nasrallah a aussi menacé Chypre, pays membre de l'Union européenne le plus proche des côtes du Moyen-Orient. «L'ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l'ennemi israélien pour cibler le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante de la guerre», a-t-il affirmé dans un discours télévisé retransmis en direct.
6:40
Calme relatif dans la bande de Gaza pour le 2e jour consécutif
Israël a mené lundi des frappes sur le nord de la bande de Gaza et des témoins ont fait état d'explosions dans le sud. La situation est relativement plus calme depuis le début d'une pause humanitaire observée par l'armée dans un secteur du sud.

Cette pause a pour but de faciliter l'acheminement dans le territoire palestinien de l'aide humanitaire, dont les Gazaouis ont cruellement besoin après huit mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas. Son annonce dimanche a coïncidé avec le premier jour de la fête musulmane du sacrifice.

L'armée a annoncé une pause «de 08h00 à 19h00 (07h00 à 18h00 en Suisse) tous les jours et jusqu'à nouvel ordre», sur un tronçon routier d'une dizaine de kilomètres allant du point de passage israélien de Kerem Shalom, à l'extrémité sud de la bande de Gaza, jusqu'à l'Hôpital européen de Rafah, plus au nord.

L'armée a confirmé que la pause était toujours de mise lundi mais un responsable a rappelé à l'AFP qu'il n'y avait «pas de changement dans la politique de l'armée israélienne», notamment à Rafah, dans le sud, où elle a lancé début mai une opération terrestre.

L'armée a indiqué lundi qu'elle continuait d'opérer à Rafah et dans le centre de la bande de Gaza, et était engagée dans des «combats rapprochés» avec des combattants palestiniens. Des médecins de l'hôpital Baptiste dans la ville de Gaza, dans le nord, ont fait état de cinq morts dans deux frappes aériennes. Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Basal, a indiqué à l'AFP que l'armée avait mené deux frappes nocturnes sur un appartement et une maison, faisant des morts «dont un enfant et un homme âgé». «Le reste de la bande de Gaza est relativement calme», a-t-il ajouté.
6:38
Gaza: un négociateur affirme que des dizaines d'otages sont en vie
Un haut responsable israélien impliqué dans les négociations pour la libération des otages a déclaré lundi à l'AFP qu'Israël savait avec certitude que plusieurs dizaines d'otages retenus à Gaza étaient en vie. «Des dizaines (d'otages) sont en vie de façon certaine», a déclaré ce responsable sous couvert d'anonymat car n'étant pas autorisé à s'exprimer publiquement sur la question. «Nous ne pouvons pas les laisser là-bas longtemps, ils vont mourir», a-t-il ajouté.

Sur 251 personnes enlevées au cours de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre, 116 sont toujours retenues comme otages à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l'armée.

Après plus de huit mois de guerre, les Etats-Unis s'efforcent d'obtenir un accord sur la base d'une ébauche présentée fin mai par le président américain Joe Biden et prévoyant, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages retenus à Gaza et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Alors que les négociations semblent piétiner, le négociateur israélien a réitéré le refus d'Israël d'accepter d'emblée un cessez-le-feu permanent. «Nous ne pouvons pas, à ce stade - avant de signer un accord - nous engager à mettre fin à la guerre», a déclaré ce responsable. «Parce que pendant la première phase, il y a une clause selon laquelle nous tenons des négociations sur la deuxième phase. La deuxième phase est la libération des hommes et des soldats otages», a-t-il expliqué.

Ce responsable a déclaré que l'équipe des négociateurs israéliens avait donné son feu vert au plan Biden, mais que le gouvernement israélien ne l'avait pas encore fait.
«Nous espérons et attendons que le Hamas dise oui», a-t-il affirmé alors que le mouvement islamiste palestinien continue à demander l'instauration d'un cesse-le-feu permanent avant tout accord sur la libération des otages (en échanges de prisonniers palestiniens détenus par Israël).
14:43
La Norvège augmente son aide à l'Unrwa
La Norvège a annoncé lundi qu'elle augmentait son aide à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) de 100 millions de couronnes (8,3 millions de francs). Elle estime que «l'Unrwa est l'épine dorsale de la réponse humanitaire à Gaza».

L'Unrwa, qui coordonne pratiquement toute l'aide destinée à Gaza, a été fragilisée par les accusations d'Israël selon lesquelles 12 des 13 000 employés de l'agence onusienne ont été impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre. Ces accusations ont entraîné la suspension de financements par certains grands pays donateurs, dont les Etats-Unis et la Suisse, mais certains ont depuis repris leur aide.

«La guerre, les accusations d'Israël, les attaques incessantes contre l'organisation et la rétention de fonds par les principaux donateurs ont placé l'Unrwa dans une situation financière extrêmement difficile», a déclaré la ministre norvégienne du Développement international, Anne Beathe Kristiansen Tvinnereim, dans un communiqué.
13:48
Netanyahou a dissous le cabinet de guerre
Un responsable israélien a annoncé lundi la dissolution du cabinet de guerre, créé après les attaques du 7 octobre menée par le Hamas en Israël. Cette décision fait suite à la démission la semaine dernière du centriste Benny Gantz.



Le responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a précisé que le cabinet de sécurité prendrait «les décisions sur les questions relatives à la guerre».

Le cabinet de sécurité, qui comprend le ministre de la Défense Yoav Gallant, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer et le conseiller à la sécurité nationale Tzachi Hanegbi, est le principal organe à prendre les décisions relatives à la guerre avec le Hamas.

Selon des commentateurs, cette dissolution est également destinée à couper l'herbe sous le pied des ministres d'extrême droite Ben Gvir et Bezalel Smotrich qui voulaient participer au cabinet de guerre depuis le début du conflit.
6:46
Joe Biden prone un cessez-le-feu à Gaza dans un message pour l'Aïd
Le président américain a défendu dimanche le plan de cessez-le-feu soutenu par son pays à Gaza dans un message aux musulmans pour l'Aïd el-Adha. Il y voit un moyen de venir en aide aux civils victimes des «horreurs de la guerre entre le Hamas et Israël».

«Trop de personnes innocentes ont été tuées, parmi lesquelles des milliers d'enfants. Des familles ont fui leurs foyers et vu leurs communautés détruites. Leur peine est immense», a écrit Joe Biden dans un communiqué publié à l'occasion de la fête du sacrifice, la plus grande du calendrier musulman, aussi appelée Aïd el-Kébir, qui commémore le sacrifice que Dieu réclama à Abraham en lui réclamant la vie de son fils, finalement épargné.



«Je crois fermement que la proposition de cessez-le-feu en trois phases formulée par Israël au Hamas et que soutient le Conseil de sécurité de l'ONU est le meilleur moyen de mettre un terme à la violence à Gaza et au bout du compte de faire cesser la guerre», a ajouté le président démocrate.

Joe Biden a annoncé le 31 mai un plan qui prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de la bande de Gaza, de la libération de certains otages et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Les Etats-Unis pressent Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, d'accepter formellement le projet, approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU la semaine dernière. Dans son message, le numéro un américain a par ailleurs mis en avant les efforts américains visant à «défendre les droits d'autres communautés musulmanes», «confrontées aux persécutions» comme les Rohingyas en Birmanie ou les Ouïghours en Chine.

Il a également déclaré «travailler à aboutir à une résolution pacifique du terrible conflit au Soudan», qui voit s'opposer l'armée régulière à un groupe paramilitaire depuis avril 2023.

Sur le plan intérieur, Biden s'est par ailleurs engagé à réprimer l'islamophobie. Les Américains de confession musulmane représentent une communauté clé en matière électorale pour le démocrate, qui espère être reconduit à la Maison Blanche en novembre face à son rival républicain, l'ancien président Donald Trump. «Mon gouvernement élabore une stratégie nationale pour faire face à l'islamophobie et aux formes similaires de biais et de discrimination qui touchent non seulement les musulmans, mais aussi les Arabes, les Sikhs et les Américains originaires d'Asie du Sud», a annoncé Joe Biden.
7:20
Sud de la bande de Gaza: pause quotidienne de l'armée israélienne
L'armée israélienne a annoncé dimanche qu'elle observerait «une pause tactique» quotidienne dans le sud de la bande de Gaza pour «accroître le volume d'aide humanitaire entrant» sur le territoire palestinien. Elle sera répétée tous les jours «jusqu'à nouvel ordre».

La pause locale de l'activité militaire sera observée de 08h00 à 19h00 tous les jours à partir du point d'entrée israélien de Kerem Shalom jusqu'à la route Salah al-Dine puis vers le nord, a indiqué l'armée dans un communiqué.
18:05
Bombardements à Gaza, tensions à la frontière libanaise et au Yémen
L'armée israélienne a bombardé samedi la bande de Gaza où la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis plus de huit mois a ravivé ces derniers jours les tensions à la frontière libanaise et au Yémen.

Les espoirs d'un cessez-le-feu semblent s'éloigner en raison des exigences contradictoires d'Israël et du Hamas qui laissent peu d'espoir de voir se concrétiser le plan annoncé il y a deux semaines par le président américain, Joe Biden. Sur le terrain, les bombardements et combats au sol entre soldats israéliens et combattants palestiniens se sont poursuivis samedi, selon des habitants, notamment à Rafah et dans les environs de la ville du sud de la bande de Gaza, à la frontière égyptienne.



L'armée israélienne a annoncé la mort samedi de huit soldats, tués dans l'explosion de leur véhicule près de Rafah. Ces huit soldats «sont tombés au cours d'une activité opérationnelle, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Des images de l'AFPTV montrent des rues désertes dans cette grande ville du territoire palestinien en proie à une crise humanitaire majeure. La famine menace la bande de Gaza où 75% des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés par la guerre, selon l'ONU.

D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 8000 enfants âgés de moins de cinq ans ont été soignés à Gaza pour malnutrition aiguë, «dont 1600 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère».
16:44
Nouvel échange de tirs entre Tsahal et le Hezbollah libanais
Le Hezbollah libanais et l'armée israélienne ont échangé de nouveaux tirs samedi à la frontière entre les deux pays, des sources proches du mouvement islamiste faisant état d'un mort dans une frappe israélienne.

Depuis le début il y a plus de huit mois de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, le Hezbollah échange régulièrement des tirs avec l'armée israélienne, en soutien au mouvement islamiste palestinien, son allié.



Les attaques du Hezbollah se sont intensifiées depuis la mort mardi d'un de ses plus importants commandants, Taleb Sami Abdallah, tué dans une frappe israélienne sur une maison à Jouaiyya, dans le sud du Liban, frontalier du nord d'Israël. L'armée a confirmé avoir éliminé Abdallah qui, selon elle, avait «planifié et exécuté des attentats» anti-israéliens.

Samedi, le Hezbollah a affirmé avoir ciblé la base de Meron, dans le nord d'Israël, avec des «missiles guidés», et lancé des «drones d'attaque» vers une autre base israélienne «dans le cadre de la riposte à l'assassinat perpétré par l'ennemi à Jouaiyya».

L'armée a confirmé dans un communiqué le tir de «deux projectiles» contre le site militaire à Meron, qui n'ont fait ni victime ni dégât selon elle.
7:57
Une jetée de Gaza va être déplacée pour être mise à l'abri
La jetée temporaire américaine qui permet d'acheminer de l'aide humanitaire à Gaza va être retirée en prévision d'une mer agitée, a annoncé le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient vendredi. Cette mesure doit permettre d'éviter les dommages.

La jetée sera déplacée dans le port israélien d'Ashdod, en Israël. «Cette décision doit permettre de continuer à acheminer l'aide à l'avenir», a ajouté le commandement, promettant que la jetée sera réinstallée «rapidement».
20:38
Les agences de l'Onu doivent opérer sans entraves à Gaza
Les agences de l'Onu, dont l'Unrwa, doivent opérer sans entraves dans la bande de Gaza, théâtre de la guerre entre Israël et le Hamas source d'une grave crise humanitaire, ont déclaré vendredi les dirigeants du G7 réunis en sommet dans un projet de déclaration finale.

«Nous exhortons toutes les parties à faciliter un passage rapide et sans entraves de l'aide humanitaire destinée aux civils qui en ont besoin, particulièrement les femmes et les enfants», et ce par toutes les voies d'acheminement terrestres et maritimes possibles, ont souligné les chefs d'Etat et de gouvernement du G7 dans ce texte consulté par l'AFP.

Ils jugent «essentiel que les réseaux de distribution de l'Unrwa (l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, NDLR) et des autres organisations et agences des Nations unies soient pleinement en mesure d'acheminer l'aide à ceux qui en ont le plus besoin, afin de remplir leur mandat de manière efficace».
21:37
Le G7 appelle le Hamas à donner son accord au plan de cessez-le-feu
Les dirigeants du G7 soutiennent le plan américain de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et appellent le Hamas à «donner l'accord nécessaire» pour sa mise en oeuvre, a déclaré jeudi le chancelier Olaf Scholz qui participe au sommet du Groupe des 7 en Italie.

Le Conseil de sécurité de l'ONU soutient également le plan, a souligné le chancelier t «il est désormais important que tout le monde le mette en oeuvre (...) Nous demandons donc en particulier au Hamas de donner l'accord nécessaire pour que cela puisse fonctionner», a dit le dirigeant allemand à la presse en marge du sommet qui se tient à Borgo Egnazia, près de Bari (sud).
20:38
Téhéran accroît encore ses capacités nucléaires, affirme l'AIEA
L'Iran continue d'accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi l'Agence internationale de l'énergie atomique, une semaine après que le conseil des gouverneurs de l'agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran.

L'AIEA a informé ses membres jeudi que Téhéran lui avait dit qu'il installait davantage de cascades dans les installations d'enrichissement de Natanz et de Fordow, selon un communiqué transmis à l'AFP. Une source diplomatique a jugé cette évolution «modérée».

La motion présentée par la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, mais à laquelle se sont opposés la Chine et la Russie, lors de la réunion du Conseil de l'AIEA, qui compte 35 pays, était la première de ce type depuis novembre 2022.
19:20
A Madrid, Erdogan remercie Sánchez pour ses positions sur Gaza
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué jeudi les prises de position sur le conflit à Gaza du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, devenu l'une des voix les plus critiques d'Israël au sein de l'UE.

«M. Sánchez a poursuivi depuis le premier jour» de la guerre dans la bande de Gaza «une politique cohérente, basée sur des principes, et il a une place spéciale dans les coeurs de la nation turque toute entière», a-t-il déclaré lors d'un forum économique organisé à l'occasion de sa visite officielle à Madrid.

«La décision prise par l'Espagne de reconnaître la Palestine est très importante et j'espère (...) que cela servira d'exemple à d'autres pays», a-t-il ajouté un peu plus tard lors d'une conférence de presse commune au palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol.
17:58
Bombardements et combats à Rafah
L'armée israélienne a pilonné jeudi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où les combats au sol avec le Hamas font rage après une tournée au Moyen-Orient du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, pour tenter d'arracher un cessez-le-feu.

Après plus de huit mois de guerre, les Etats-Unis s'efforcent d'obtenir un accord basé sur un plan annoncé par le président Joe Biden, sur lequel le mouvement islamiste palestinien a transmis aux pays médiateurs une première réponse, tandis qu'Israël n'a pas fait connaître officiellement sa position.

La tension est encore montée à la frontière nord d'Israël avec le Liban, où le mouvement islamiste Hezbollah, allié du Hamas, a annoncé jeudi avoir lancé d
6:46
Antony Blinken pousse pour un cessez-le-feu à Gaza
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est dit déterminé mercredi à faire pression pour un cessez-le feu à Gaza. Il a émis l'espoir que les divergences entre le Hamas palestinien et Israël pourront être comblées, après huit mois de guerre. Concluant à Doha une tournée dans quatre pays dont Israël, Blinken a affirmé que son pays travaillerait avec les autres pays médiateurs - Qatar et Egypte -, afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu. «Plus cela (la guerre) dure, plus les gens souffriront, et il est temps de cesser les marchandages», a-t-il dit.



Mardi, le Hamas a annoncé avoir remis au Qatar et à l'Egypte sa réponse au plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden. Ce plan prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël, et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Le contenu de la réponse du Hamas n'a pas été révélé. Mais Antony Blinken a déclaré à Doha que «certains changements» réclamés par le Hamas étaient «réalisables, d'autres pas». «Je pense que ce fossé peut être comblé», a-t-il ajouté. En annonçant le plan de cessez-le-feu, Joe Biden l'avait présenté comme une proposition israélienne. Mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme qu'il poursuivra la guerre jusqu'à la défaite du Hamas.

Antony Blinken «continue de parler de l'accord d'Israël à la dernière proposition (de cessez-le-feu), mais nous n'avons entendu aucun responsable israélien s'exprimer à ce sujet», a plus tard indiqué le Hamas dans un communiqué. «Dans ce contexte, nous appelons Monsieur Blinken et le gouvernement Biden à faire pression directement» sur Israël, a ajouté le mouvement dans son communiqué.

Selon une source proche des discussions, la réponse du Hamas contient des «amendements» au plan annoncé par Joe Biden, «notamment un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de Gaza». Des exigences déjà formulées par le mouvement palestinien et rejetées par Israël.

Sur le terrain, les opérations israéliennes ne connaissent pas de répit. Mercredi, sept personnes ont été tuées à Gaza-Ville et un enfant a été tué à Rafah dans le sud, selon des médecins.
19:15
Bombardements sur Gaza, les USA tentent d'imposer une trêve
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est dit déterminé mercredi à faire pression pour un cessez-le feu à Gaza, émettant l'espoir que les divergences entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël pourront être comblées, après huit mois de guerre.

Le diplomate a achevé sa énième tournée au Moyen-Orient depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, au Qatar où est basé le chef du mouvement islamiste Ismaïl Haniyeh.

Mardi, le Hamas a annoncé avoir remis aux médiateurs qatari et égyptien sa réponse au plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden, qui prévoit un cessez-le-feu, ainsi que la libération d'otages retenus à Gaza et de Palestiniens emprisonnés par Israël.
6:50
Un commandant du Hezbollah tué dans une frappe israélienne au Liban
Un important commandant militaire du Hezbollah a été tué mardi soir dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, a indiqué le mouvement chiite libanais allié du Hamas palestinien. Ce commandant est Sami Abdallah, alias Abou Taleb. «C'est avec une grande fierté et un grand honneur que la Résistance islamique annonce le martyre du commandant Taleb Sami Abdallah, connu sous le nom de "Hajj Abu Taleb", né en 1969 dans la ville d'Adchit au sud du Liban, qui est monté en martyr sur le chemin de Jérusalem», a écrit le mouvement dans un communiqué.

Selon une source militaire libanaise, la frappe aérienne a eu lieu dans la ville de Jouaiyya, à 15 km de la frontière israélienne, et a causé la mort de trois autres personnes. Le commandant «est le plus important du Hezbollah à être tué jusqu'à présent depuis le début de la guerre», a affirmé la source, sans préciser l'identité de ce combattant.
L'attaque contre Israël par le Hamas en images
L'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre
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