L'armée israélienne mène vendredi soir d'intenses bombardements, «sans précédent» depuis le début de la guerre, sur le nord de la bande de Gaza, notamment à Gaza-ville, selon des images de l'AFP et le mouvement islamiste palestinien Hamas. Gaza va subir une «avalanche sans précédent de souffrances», alerte l'ONU.
Parallèlement, les communications et l'internet ont été coupés dans la bande de Gaza, selon le gouvernement du Hamas. Les bombardements «par air, mer et terre» sont «les plus violents depuis le début de la guerre» le 7 octobre, a indiqué le service de presse du gouvernement du Hamas au pouvoir à Gaza, accusant Israël de «préparer des massacres».
En riposte à ces frappes, la branche militaire du Hamas a annoncé sur la messagerie Telegram le tir de «salves de roquettes en direction des terres occupées (Israël, NDLR) en réponse aux massacres contre les civils» dans le territoire palestinien de Gaza.
Selon les médias israéliens, des roquettes ont été tirées en direction de Tel-Aviv, du centre d'Israël et du nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international.
Avant le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, «environ 500 camions par jour traversaient vers Gaza», a-t-il noté.
Mais tandis que Gaza est en état de siège, «ces derniers jours, une moyenne de 12 camions par jour sont entrés» via le point de passage de Rafah entre la bande de Gaza et l'Egypte, «alors que les besoins sont bien plus importants qu'à n'importe quel moment auparavant», a insisté le secrétaire général.
Il a ainsi demandé un ajustement du «système de vérification pour le mouvement des biens par le point de passage de Rafah» pour permettre l'entrée de davantage de camions. (ats/jch)