Paris: La foule dans la rue pour la libération des otages à Gaza
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche à Paris et plusieurs dizaines de milliers à Amsterdam pour réclamer la libération des otages retenus dans la bande de Gaza et demander la fin de la guerre à Gaza, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Brandissant des photos d'otages, des drapeaux français et israéliens ainsi que des banderoles, les manifestants sont partis en début d'après-midi de la place de la République aux cris de «Liberté pour les otages!»
Président de l'association organisatrice Tous 7 Octobre, Jean-David Ichay a déclaré à l'AFP:
Après les avancées sur le plan Trump pour la paix, «on vient pousser pour que ce deal se fasse et qu'il y ait vraiment une pression maximum sur le Hamas», a-t-il ajouté, en témoignant d'«un espoir comme on n'a pas eu depuis le 7 octobre» 2023.
Derrière une grande banderole «We are waiting for you» («nous vous attendons»), plusieurs personnalités étaient présentes dans le cortège de tête, telles que le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Yonathan Arfi ou le philosophe Raphaël Enthoven.
Frère de l'otage Evyatar David, qui était apparu très affaibli dans une vidéo publiée en août par le Hamas, Ilay David a affirmé à des journalistes:
La foule à Amsterdam
A Amsterdam, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées dimanche pour réclamer la fin de la guerre à Gaza, habillées de rouge et scandant dans les rues «Libérez la Palestine» et «Stop au génocide».
Selon les organisateurs de la manifestation dite de la «ligne rouge» (Rode lijn), près de 250 000 personnes ont défilé dans la capitale néerlandaise, réclamant des actions du gouvernement néerlandais à l'encontre d'Israël.
«J'attends qu'il impose des sanctions à Israël, qu'il cesse tout commerce, qu'il reconnaisse l'Etat palestinien», a déclaré Sebastiaan Poos, 68 ans, venu exprès depuis Eindhoven, ville du sud des Pays-Bas.
«J'ai profondément honte de ce que fait le gouvernement, de la position qu'il adopte», a déploré l'artiste vêtu d'un béret rouge auprès de l'AFP.
A la mi-août, le parlement néerlandais n'était pas parvenu à se mettre d'accord sur de nouvelles sanctions à imposer à Israël dans le cadre de la guerre à Gaza, causant alors la démission du chef de la diplomatie, Caspar Veldkamp.
Contrairement à d'autres pays européens tels que la France et la Belgique, les Pays-Bas n'ont pas reconnu la Palestine en tant qu'Etat. (ats/afp)
