«L'accident est le résultat de plusieurs facteurs liés aux ressources humaines, à l'équipement technologique ainsi qu'à la gestion administrative des chemins de fer», souligne le rapport de 220 pages du ministère des Transports, rédigé par un comité de trois personnes, dont deux universitaires, nommé par le gouvernement au lendemain du drame.
Le rapport fait référence aux «problèmes et dysfonctionnements chroniques» mis en évidence par l'enquête et «propose un ensemble de mesures immédiates, à court et moyen terme, pour un fonctionnement sûr, ordonné et efficace du transport ferroviaire».
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis avait initialement attribué l'accident, le plus grave que le pays ait connu, à «une erreur humaine», avant d'évoquer les défaillances du réseau ferroviaire.
Le chef de gare en service a reconnu sa responsabilité et a été placé en détention provisoire après son inculpation. Un inspecteur des chemins de fer et deux autres chefs de gare ont été inculpés pour leur implication dans l'accident.
Le rapport relève que les conditions de la nomination du chef de gare en service n'ont pas été respectées, et qu'il n'avait pas l'expérience et l'âge requis.
Le texte évoque également «les retards pris dans la mise en oeuvre des contrats pour l'amélioration du réseau ferroviaire» et critique «le processus de l'appel d'offres» concernant la modernisation des systèmes de sécurité.
Les rédacteurs du rapport soulignent:
(ag/ats)