Les jeunes femmes, en uniforme kaki, ont d'abord été exposées quelques secondes sur un podium, dressé pour l'occasion par le Hamas devant des dizaines de combattants du Hamas et du Jihad islamique en armes et des centaines d'habitants. Elles devaient immédiatement être acheminées vers Israël par des véhicules de la Croix-Rouge.
Au terme de 477 jours de captivité, «les quatre otages subiront un premier examen médical», indique l'armée israélienne dans ce texte publié en fin de matinée. Elles semblent en bonne santé.
Près d'une semaine après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, globalement respecté, le mouvement islamiste palestinien a publié vendredi les noms des quatre femmes, âgées de 19 à 20 ans. Il s'agit de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy.
De son côté, l'administration pénitentiaire israélienne a confirmé samedi après-midi avoir libéré 200 détenus palestiniens. Avec «l'aval des autorités politiques, tous les terroristes ont été libérés, à partir des prisons d'Ofer (en Cisjordanie occupée) et de Ktziot», dans le sud d'Israël, écrit le service des prisons dans un communiqué. Le nombre de détenus, annoncé plus tôt de sources palestiniennes, s'est ainsi confirmé.
Ce nouvel échange de prisonniers-otages intervient dans le cadre de la trêve entrée en vigueur dimanche et dont la première phase doit durer six semaines et permettre la libération de 33 otages contre quelque 1900 prisonniers palestiniens. Après la libération de trois jeunes israéliennes otages à Gaza le 19 janvier, en échange de celle de 90 Palestiniens, en majorité des femmes et mineurs, il restera à l'issue de cet échange 26 otages israéliens libérables pendant la première phase de l'accord.(ats)