Vingt-cinq personnes ont été tuées par un glissement de terrain survenu jeudi dans le nord-est de l'Inde et près de quarante sont toujours portées disparues, selon un nouveau bilan du gouvernement local et de l'armée, publié samedi.
Au surlendemain de la catastrophe, les secouristes et les forces de sécurité poursuivaient la recherche d'éventuels survivants sur le site de la catastrophe, un camp de construction ferroviaire enseveli sous la boue et les rochers, dans l'État de Manipur.
Leurs efforts étaient entravés par de mauvaises conditions météorologiques, notamment des pluies. La situation «reste grave», a estimé le chef du gouvernement de l'État de Manipur, N. Biren Singh, qui a communiqué le nouveau bilan de 25 morts.
With recovery of right more bodies, the death toll in Thursday's catastrophic landslides in #Manipur's Noney district, triggered by incessant rains, has reached 27, including 22 Territorial Army personnel, while over 40 more people are still missing, officials said. pic.twitter.com/rniEANJxcY
— IANS (@ians_india) July 2, 2022
La plupart des victimes décédées, dont les corps ont été sortis des décombres, étaient des militaires réservistes qui travaillaient sur le chantier ferroviaire. Douze réservistes et 26 civils sont toujours portés disparus. Selon un communiqué de l'armée, 18 personnes ont été retrouvées vivantes par les secours.
Le nord-est de l'Inde, une région isolée, a été frappé ces dernières semaines par de fortes précipitations. Elles ont causé des glissements de terrain et des inondations.
Au début de l'année, au moins dix personnes ont péri dans de telles catastrophes naturelles à la suite de pluies d'une violence inhabituelle dans plusieurs parties de l'Inde.
Selon les experts, le changement climatique augmente le nombre des phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde, y compris en Inde. Par ailleurs, dans ce pays, les barrages, la déforestation et les projets de développement contribuent aussi aux catastrophes dont le bilan humain s'aggrave. (sas/ats)