Mardi, devant un parterre de journalistes, le 47e président américain a disserté sur sa propre mort, dans le cas où l'Iran serait parvenu à l'assassiner. Et son plan est effrayant de simplicité:
Donald Trump compte donc officiellement sur ses proches conseillers pour réduire l'Iran en cendres, une fois son corps six pieds sous terre. Un espoir de loyauté plutôt ambitieux. Car, comme le rappelle l'agence AP, JD Vance, qui deviendrait président en cas de disparition du milliardaire de Mar-a-Lago, «ne serait pas nécessairement lié par les instructions laissées par son prédécesseur».
Ce plan de bataille a été dévoilé alors que Trump signait un (énième) décret appelant «le gouvernement américain à exercer une pression maximale sur Téhéran», rappelle encore Associated Press.
Reste que la menace d'un assassinat n'est pas prise à la légère par les Etats-Unis. L'ambiance est à couper au couteau depuis plusieurs années, entre le président américain et l'Iran. En 2020, Donald Trump avait commandité l'assassinat de Qassem Soleimani. En novembre dernier, le ministère de la Justice l'avait prévenu d'un «complot iranien visant à le tuer».
Alors que les menaces de mort touchent plusieurs personnes au sein de l'administration, la sécurité avait été fortement renforcée les jours précédant la tentative d'assassinat contre Trump, lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie. Même si les «responsables de l'époque ont déclaré qu'ils ne pensaient pas que l'Iran soit lié à cette tentative».
(fv)